New York-SANA / L’ambassadeur Qussay Al-Dahhak a affirmé que allégations de certains pays occidentaux concernant l’attachement à la Syrie et à son peuple exigent un changement de leurs approches qui ont dépassé les événements, en abandonnant les politiques de tromperie et de manipulation, en retournant à la diplomatie et au dialogue, et en soutenant les efforts de l’État syrien visant à améliorer la situation humanitaire et les conditions de vie de son peuple, ainsi qu’à rétablir la primauté de loi sur l’ensemble de son territoire.
Lors d’une réunion tenue aujourd’hui par le Conseil de sécurité sur les questions politiques et humanitaires en Syrie, Al-Dahhak a dit : “Chaque année à ce mois, les pays occidentaux membres permanents du Conseil publient et réitèrent des déclarations mensongères promouvant leur version déformée des événements que mon pays a vécus au cours des dernières années de guerre terroriste”, notant que ces déclarations servent à dissimuler les pratiques de ces pays d’agression, d’occupation, et d’embargo oppressif dans le but de déstabiliser la sécurité et la stabilité de la Syrie, de saper ses réalisations de développement, de compromettre ses choix nationaux, et de saper son rôle régional au profit de l’occupant israélien.
Al-Dahhak a souligné que les positions des pays occidentaux concernant les crimes de génocide continus commis par l’occupant israélien à l’encontre du peuple palestinien dans la bande de Gaza depuis six mois sont une autre preuve de leur hypocrisie, de leur partialité aveugle en faveur de l’occupant israélien et de la fausseté de leurs allégations, indiquant que ce soutien et cette partialité à l’occupant israélien l’encouragent à poursuivre ses crimes et agressions contre le territoire syrien, y compris les deux récentes attaques contre la banlieue de Damas les dix-sept et dix-neuf du mois en cours.
Al-Dahhak a réitéré l’appel à la levée immédiate, complète, et inconditionnelle des mesures coercitives et unilatérales imposées à la Syrie ainsi que des politiques d’embargo et de sanction collective des peuples menées par les administrations américaines successives et l’Union européenne en violation des principes de la Charte, notamment le principe de souveraineté et d’égalité entre les pays.
Il a assuré que la Syrie refuse catégoriquement de lier l’aide humanitaire à des conditions politiques et des diktats au détriment du peuple syrien, sa sécurité, et sa prospérité.
A.Ch.