Damas-SANA/ La République arabe syrienne a condamné aujourd’hui la déclaration publiée le 15 mars par les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne.
Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré : « Au cours des treize dernières années, les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne ont poursuivi leur approche hostile contre la Syrie en utilisant tous les outils de guerre contre elle ».
Le ministère a ajouté : « La Syrie condamne la déclaration publiée par les gouvernements des quatre pays le 15 mars et la considère comme une continuation de leurs politiques subversives à son encontre, et une répétition de ce qu’ils ont continué à fabriquer de fausses accusations et à promouvoir une propagande visant à déformer l’image de l’État syrien et à détourner l’attention du monde de leurs violations flagrantes des droits du peuple syrien, en particulier du droit à la vie et au développement ».
Le ministère a poursuivi : « L’allégation des gouvernements des quatre pays que leurs efforts visent à mettre fin aux souffrances des Syriens n’est rien d’autre qu’une hypocrisie politique et une décadence morale visant à dissimuler les effets désastreux des mesures coercitives illégales imposées au peuple syrien ».
Le ministère a indiqué que la Syrie affirme clairement et fermement que le soutien des États-Unis à une milice séparatiste terroriste pourrait causer de grandes souffrances à la population du nord-est de la Syrie, que le vol de la richesse nationale syrienne a privé les Syriens de la jouissance de leurs richesses et que l’occupation continue d’une partie du territoire syrien constitue une violation flagrante de la souveraineté syrienne et de la Charte des Nations Unies.
Le ministère des Affaires étrangères a affirmé que « le langage de chantage politique utilisé par les auteurs de la déclaration concernant l’imposition de conditions préalables au financement de la reconstruction en Syrie et la levée des sanctions à son encontre n’est rien d’autre qu’un langage colonial obsolète visant principalement à prolonger la crise en Syrie ».
H.A./ M.Ch.