Le Golan syrien occupé-SANA / Depuis la décision de l’occupation israélienne d’annexer le Golan le 14 décembre 1981, nos compatriotes au Golan occupé ont affirmé leur rejet de cette décision et leur attachement à l’identité arabe syrienne et à la poursuite de la lutte contre toutes les mesures d’occupation jusqu’au retour complet du Golan à la Partie.
La lutte de nos compatriotes contre cette décision invalide a atteint son apogée avec l’annonce d’une grève générale le 14 février 1982, qui a constitué un tournant dans la lutte contre l’occupation.
Les Golanais, qui dépassaient 13000 personnes, ont fait face au siège imposé par 25000 soldats d’occupation à leurs terres, et ils ont continué la résistance, et pendant la période de grève, ils se sont livrés à de violents affrontements avec les forces d’occupation, pour obliger après plus de 6 mois de grève, l’entité d’occupation de répondre à leurs revendications et de renoncer à ses projets racistes visant à leur imposer « l’identité israélienne ».
Aujourd’hui, 57 ans après l’occupation du Golan, nos compatriotes continue de s’opposer à tous les projets israéliens agressifs de judaïsation en dépit de l’oppression, dont le plus récent a été l’échec en juin dernier du plan de colonisation visant à installer des turbines éoliennes sur les terres agricoles dans la zone de Hafayer, à l’est du village de Massaada.
Dans une déclaration au correspondant de SANA, Cheikh Nazih Mahmoud a indiqué que les Golanais au fil de l’histoire ont résisté à toutes les occupations qui avaient eu lieu en Syrie depuis les Ottomans jusqu’aux Français en passant par les Israéliens, et ils avaient présenté des centaines de martyrs et de prisonniers pour défendre la terre du Golan et son appartenance à la Syrie, affirmant que peu importe la durée de l’occupation, le Golan resterait arabe syrien.
W.H./ L.A.