Astana-SANA/La déclaration finale des pays garants lors de la 21ᵉ réunion internationale sur la Syrie sous la formule d’Astana a réaffirmé leur ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne ainsi qu’aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, soulignant la nécessité d’un respect et d’un engagement international envers ces principes.
La déclaration finale de la réunion, qui s’est tenue à Astana, la capitale kazakhe, les 24 et 25 janvier, a indiqué que les pays garants ont discuté des derniers développements internationaux et régionaux et ont souligné le rôle important du processus d’Astana dans la promotion d’un règlement permanent de la crise en Syrie.
Les pays garants ont condamné les agressions répétées d’Israël contre la Syrie et ont considéré ces actions comme une violation du droit international et du droit international humanitaire, ainsi que de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie. Ils ont exigé la fin de ces violations, les qualifiant de déstabilisatrices et d’escalade des tensions dans la région.
Ils ont également réitéré la nécessité d’adhérer aux résolutions juridiques internationales mondialement reconnues rejetant l’occupation du Golan syrien, en particulier les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU (242 et 497), qui considèrent toutes les décisions et pratiques israéliennes dans ce contexte comme nulles et non avenues, et n’ont pas de caractère juridique.
Les pays garants ont souligné l’importance de faire progresser le processus de résolution de la crise en Syrie et ont renouvelé leur engagement à faire progresser le processus de règlement politique, et à œuvrer pour lutter contre le terrorisme et créer les conditions appropriées pour le retour sûr et volontaire des Syriens, d’une manière qui préserve leur dignité, en plus de revitaliser le processus politique pour assurer un flux fluide de l’aide humanitaire vers toute la Syrie.
Les pays ont exprimé leur détermination à poursuivre une action commune pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et à s’opposer aux agendas séparatistes visant à porter atteinte à la souveraineté, à la sécurité et à l’intégrité territoriale de la Syrie et à menacer la sécurité régionale des pays voisins. Ils ont également condamné les activités des réseaux terroristes et de leurs groupes affiliés qui opèrent sous différents noms dans plusieurs régions de la Syrie.
Les pays ont convenu de déployer davantage d’efforts pour stabiliser la situation dans la zone de désescalade d’Idleb.
Les pays ont convenu que la sécurité et la stabilité dans le nord-est de la Syrie ne peuvent être obtenues que sur la base de la préservation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie, et ont rejeté toutes les tentatives visant à créer une nouvelle réalité sur le terrain, et ont affirmé leur détermination à faire face aux agendas séparatistes qui visent à saper l’unité syrienne et à menacer la sécurité nationale des pays voisins.
Les pays garants ont réaffirmé leur opposition à la saisie et au transfert illégaux des revenus pétroliers qui devraient revenir à la Syrie et ont condamné toutes les sanctions unilatérales qui violent le droit international, le droit humanitaire et la Charte des Nations Unies.
Ils ont exprimé leur profonde préoccupation face à toutes les formes de répression pratiquées par les groupes séparatistes contre les civils à l’est de l’Euphrate.
Ils ont assuré la poursuite de la fourniture d’une aide humanitaire à la Syrie conformément au droit international et la fourniture de fonds suffisants de la part des donateurs pour l’aide humanitaire à tous les Syriens. Ils ont également salué le fait que le gouvernement de la République arabe syrienne facilite l’accès de l’aide humanitaire à toutes les régions.
Les pays garants ont appelé la communauté internationale, les Nations Unies et ses agences humanitaires à accroître leur aide à la Syrie.
Ils ont exprimé leur profonde préoccupation face à la catastrophe humanitaire à Gaza, ont souligné la nécessité de mettre fin à l’attaque brutale israélienne contre les Palestiniens et d’envoyer de l’aide humanitaire à Gaza, et ont aussi appelé à la mise en œuvre de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu immédiat et le respect par toutes les parties de leurs obligations en vertu du droit international.
M.Ch.