Genève-SANA/ Avec la participation de la Syrie, les travaux de la 154e session du Conseil exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé ont débuté hier dans la ville de Genève en Suisse, et dureront jusqu’au 27 de mois courant.
Dans son allocution, le chef de la délégation syrienne, ministre de la Santé, Dr Hassan Al-Ghabach, a appelé à examiner le rapport de l’OMS sur les effets des mesures coercitives sur les conditions sanitaires dans les pays ciblés, jugeant nécessaire de mettre fin immédiatement à ces mesures unilatérales sans conditions.
Al-Ghabach a indiqué que la Syrie souffre des effets de la guerre, ainsi que de l’embargo économique et des mesures coercitives unilatérales imposées au peuple syrien, qui empêchent l’accès des fournitures médicales et pharmaceutiques nécessaires et entravent la reconstruction des infrastructures détruites par le tremblement de terre.
« Ces mesures entravent l’élaboration de stratégies sanitaires qualitatives et intégrées pour faire face aux difficultés et aux défis de tous les problèmes de santé que connaît la Syrie, en particulier pour faire face aux urgences sanitaires causées par l’agression des forces d’occupation israéliennes contre le peuple palestinien » a-t-il dit.
Al-Ghabach a enfin remercié l’OMS et son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a visité la Syrie pour voir les conséquences du tremblement de terre dévastateur et évaluer les besoins urgents.
L.S.