Damas / Le ministère des AE et des Expatriés a affirmé que les massacres, dont celui de Mab’ouja dans le gouvernorat de Hama, perpétrés par les réseaux terroristes armés, impliquent, de la part des pays soutenant la paix, l’adoption des mesures pour sanctionner les pays soutenant et finançant le terrorisme qui vise la Syrie et son peuple depuis plus de quatre ans, appelant le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités dans la lutte anti-terroriste en réactivant ses résolutions et en prenant toutes les mesures nécessaires contre les parties qui les violent.
Dans deux messages identiques qu’il a adressés aujourd’hui au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, le ministère a indiqué que des terroristes avaient massacré mardi, le 31/3/2015, 60 civils, en majorité des enfants et des femmes, dans le village de Mab’ouja dans la banlieue de Salamya dans le gouvernorat de Hama.
Le ministère a précisé que ce nouveau massacre s’inscrit dans le cadre des actes terroristes barbares et systématiques commis par les réseaux terroristes armés en Syrie.
Le ministère a ajouté que certains pays qualifient de “réseaux modérés” les terroristes de Daech, du Front Nosra, de l’Armé libre, de l’Armée de l’Islam et du Front Islamique qui tuent et égorgent les citoyens civils de la République Arabe Syrienne.
“Le gouvernement syrien affirme que les actes terroristes sont irréalisables sans le soutien direct apporté aux réseaux terroristes”, a souligné le ministère.
Et le ministère de poursuivre : “La communauté internationale doit remplir ses engagements dans la lutte contre le terrorisme et les réseaux terroristes extrémistes en collaborant et en coordonnant avec le gouvernement de la République Arabe Syrienne pour faire face à ce phénomène dangereux”.
Le ministère a conclu en assurant que le gouvernement de la République Arabe Syrienne insiste sur sa détermination à lutter contre le terrorisme en Syrie et à poursuivre son devoir dans la défense du peuple syrien face à tous ceux qui tentent de porter atteinte à sa sécurité, incitant le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l’ONU à dénoncer cet acte terroriste, à œuvrer pour lutter contre le terrorisme en appliquant les résolutions N°2170, 2178 et 2199 et à prendre des mesures dissuasives à l’encontre des parties qui violent ces résolutions, notamment les régimes en Turquie, au Qatar, en Arabie Saoudite, en Jordanie, en France et dans d’autres pays occidentaux.
Le ministère des AE : Le communiqué du HCDH sur les événements graves survenus à Idleb est étonnant
Le ministère des AE et des Expatriés a adressé un message au haut-commissaire aux droits de l’Homme sur les événements graves survenus dans la ville d’Idleb, faisant allusion aux erreurs qu’inclut le communiqué de presse du HCDH et aux tentatives de falsifier les faits et de tromper l’opinion publique mondiale à l’égard de ce qui se passe en Syrie.
Le ministère a indiqué dans le message, dont une copie est parvenue à SANA, que le contenu du communiqué de presse publié par le HCDH le 31/3/2015 sur les événements graves qui s’étaient produits dans la ville syrienne Idleb comprend des tentatives de déformer les faits sur ce qui se passe en Syrie.
Le ministère a fait noter que des milliers de terroristes affiliés “au Front Nosra” avaient attaqué il y a quelques jours les deux villes de Bosra al-Cham et d’Idleb après les avoir visés par des centaines de roquettes durant plusieurs jours, soulignant que cette attaque avait causé le déplacement coercitif des milliers de familles vers les zones sûres contrôlées par l’Etat syrien pour fuir du terrorisme.
Le ministère a ajouté que les forces de l’armée arabe syrienne avaient joué leur rôle dans les opérations de l’évacuation des citoyens et que les ministères, les institutions gouvernementales et les organisations humanitaires internationales avaient assuré l’abri et la nourriture aux déplacés, disant que l’attaque contre la ville d’Idleb s’était soldée par le déplacement d’environ 30,000 personnes, dont 10,000 enfants, en plus de la destruction par les réseaux terroristes armés de l’hôpital d’Idleb.
Le ministère a également regretté les allégations évoquées par le communiqué sur le fait que les avions de combat du gouvernement syrien avaient bombardé l’hôpital du Croissant Rouge dans la ville d’Idleb, tandis que ce sont les soi-disant “groupes armés hostiles au gouvernement” qui l’avaient fait.
“Toutes les mesures prises par le gouvernement syrien ont pour but de protéger ses citoyens des crimes perpétrés par les terroristes mercenaires dépendant des parties extérieures et exécutant des agendas servant les intérêts des pays donnés”, a fait allusion le ministère.
Et le ministère de poursuivre : “L’armée de la République Arabe Syrienne lutte actuellement contre le terrorisme à la place du peuple syrien et des peuples des pays du monde entier pour défendre les valeurs humaines, la justice et la liberté”.
“Ce qui est étonnant c’est que le HCDH poursuive à traiter d’une manière partiale et sélective avec la situation en Syrie en ce centrant sur ce qu’il appelle, violations des forces régulières, et à ignorer les crimes perpétrés par les terroristes qu’il dénomme, Coalition des groupes armés hostiles au gouvernement”, a dit le ministère.
Le ministère s’est aussi étonné que le HCDH n’ait pas réagi quant à l’entrée des terroristes du Front Nosra à la ville de Bosra al-Cham dans le gouvernorat de Daraa et au déplacement de sa population vers les zones contrôlées par l’armée arabe syrienne.
Et le ministère de conclure : “Le gouvernement syrien insiste sur la poursuite de la lutte contre le terrorisme et de la défense du citoyen syrien et de sa dignité face aux attaques terroristes, et appelle le Conseil des Droits de l’Homme à cesser de politiser les événements en Syrie et à ne pas prendre en compte les rapports publiés par certaines parties qui falsifient les faits”.
A. Chatta