New York-SANA / La Syrie a réclamé la cessation de la politisation des opérations humanitaires et la fin de la conditionnalité pour le financement des projets de rétablissement précoce. Il a exhorté également à fournir des solutions durables et à lever immédiatement les mesures économiques coercitives illégales imposées par les pays occidentaux, qui ont eu des conséquences catastrophiques pour le peuple syrien et ont privé ce dernier de ses besoins de base.
Lors d’une séance du Conseil de sécurité aujourd’hui, le chargé d’affaires par intérim de la mission permanente de la Syrie auprès des Nations Unies, al-Hakam Dandy, a déclaré que cette séance était la dernière de l’année concernant les aspects politiques et humanitaires de son pays. Cela se déroule dans un contexte de menaces et de défis continus auxquels la Syrie fait face depuis des années, en raison du terrorisme, de la présence militaire illégale des forces américaines et turques sur certaines parties du territoire syrien, de l’aggravation des attaques israéliennes répétées contre des installations vitales en Syrie, ainsi que de la crise humanitaire résultant du non-respect par les bailleurs de fonds du financement du plan de réponse humanitaire, en plus des conséquences catastrophiques des mesures coercitives unilatérales et illégales imposées par les pays occidentaux.
Dandy a ajouté : “Nous avons entendu le compte rendu de l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, et nous continuons à dialoguer et à coordonner avec lui concernant les aspects liés à son travail. Le Vice-Ministre des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé lors de leur rencontre à Genève la semaine dernière, l’engagement de la Syrie envers un processus politique dirigé et appartenant à la Syrie, sans aucune ingérence étrangère, sur la base du respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Syrie”.
Dandy a réaffirmé que le retour des réfugiés syriens dans leur pays était un objectif fondamental pour la Syrie et que les Syriens rapatriés bénéficiaient des mêmes droits et obligations que les autres citoyens syriens, tels que garantis par la constitution et les lois.
Il a appelé à la cessation de la politisation des opérations humanitaires en Syrie, à la fin de la conditionnalité politique dans le financement des projets de rétablissement précoce, et à la fourniture de solutions durables. Il a également souligné la nécessité de mettre immédiatement et inconditionnellement fin aux mesures coercitives unilatérales, ainsi que la nécessité de mettre un terme aux attaques israéliennes répétées contre les aéroports civils en Syrie, qui ont entraîné l’annulation de 27 vols humanitaires des Nations Unies entre le 12 octobre dernier et le 1er décembre en cours.
A.Ch.