New York – SANA / L’ambassadeur Bassam Sabbagh, chef de la délégation syrienne aux travaux de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a discuté avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, des aspects de la coopération entre le gouvernement syrien et les Nations Unies et de l’échange des points de vue en ce qui concerne les défis auxquels la Syrie est confrontée.
Au cours de la réunion, l’Ambassadeur Sabbagh a évoqué les impacts catastrophiques des mesures coercitives unilatérales illégales imposées par les États-Unis et l’Union Européenne au peuple syrien, soulignant qu’elles sont la principale raison de la situation économique et humanitaire difficile en Syrie.
Il a réitéré la condamnation par la Syrie de la violation de sa souveraineté et des agressions israéliennes répétées contre le territoire syrien, qui ont visé des installations civiles vitales, telles que des aéroports, des ports et des quartiers résidentiels, en plus des pratiques d’occupation israéliennes illégales au Golan syrien occupé, qui représentent une escalade dangereuse qui pousse la région à la tension et à l’instabilité.
Sabbagh a remercié Guterres pour avoir lancé un appel urgent pour ramasser des fonds afin d’aider la Syrie à la suite du tremblement de terre dévastateur qui l’a frappée le 6 février.
Pour sa part, le Secrétaire général s’est dit inquiet devant les besoins humanitaires croissants des Syriens, faisant savoir qu’il comptait sur une coopération continue pour assurer l’accès humanitaire à tous les Syriens.
Dans le contexte, l’ambassadeur Sabbagh a discuté avec Mirjana Egger, présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), des moyens de renforcer et de développer la coopération conjointe afin de parvenir à une meilleure réponse humanitaire qui répond aux besoins des Syriens.
Sabbagh a salué le rôle humanitaire important que joue le CICR en Syrie et son soutien aux efforts visant à améliorer les conditions humanitaires et de vie des Syriens dans tout le pays.
Il a également appelé à la mobilisation des ressources et des fonds nécessaires pour faire face aux besoins humanitaires croissants résultant des répercussions du tremblement de terre dévastateur et des mesures coercitives unilatérales illégales.
Sabbagh a également souligné les graves violations du droit humanitaire international, commises par les autorités d’occupation israéliennes contre nos compatriotes au Golan occupé.
Pour sa part, Eger a souligné qu’elle s’était rendue en Syrie après le tremblement de terre et s’était informée de l’ampleur des besoins humanitaires, et que le Comité international de la Croix-Rouge tenait à aider tous les Syriens et à faire son possible pour atténuer leur souffrance.
L.A.