New York – SANA / Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Bassam Sabbagh, a affirmé que la Russie avait pris une décision équilibrée et sage de voter contre le projet de résolution occidental sur le mécanisme d’accès de l’aide humanitaire internationale en Syrie, parce qu’il ne répondait pas aux demandes légitimes de la Syrie de mieux répondre aux véritables besoins du peuple syrien, faisant noter que le gouvernement syrien a pris une décision souveraine de permettre aux Nations Unies d’utiliser le passage de Bab al-Hawa pour acheminer l’aide humanitaire.
Sabbagh a expliqué, dans un communiqué lu devant l’Assemblée générale sur l’article « 60 » intitulé « L’utilisation du veto » que la délégation russe a pris le 11/7/2023 une décision équilibrée et sage de voter contre un projet de résolution sur le mécanisme d’accès de l’aide humanitaire internationale transfrontière en Syrie, parce que ce mécanisme ne répondait pas aux demandes légitimes de la Syrie de parvenir à une meilleure réponse aux besoins du peuple syrien.
Sabbagh a exprimé le plein accord de la Syrie avec la position de la Fédération de Russie et son rejet du projet de résolution, ajoutant que cette position exprime sincèrement le désir russe d’alléger la souffrance du peuple syrien tout en respectant la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie, ce qui est approuvé par toutes les résolutions du Conseil de sécurité relatives à la question syrienne.
Sabbagh a expliqué que les récents rapports du Secrétaire général de l’ONU ont montré une augmentation des besoins humanitaires et un accès plus limité aux besoins essentiels, y compris une baisse du niveau de soins de santé et une grave crise de l’eau ce qui a causé la propagation de l’épidémie de choléra, ainsi que d’une grave pénurie de l’électricité, et une énorme pénurie de financement.
« La délégation russe avait présenté un projet de résolution visant à apporter de réelles modifications à la résolution pour améliorer la situation humanitaire des Syriens dans une tentative sincère de permettre au Conseil de s’acquitter de sa responsabilité de manière réelle et efficace, mais le projet n’a pas été adopté parce que les trois pays occidentaux permanents s’y étaient opposés », a-t-il fait noter.
Sabbagh a souligné que le gouvernement de la République arabe syrienne a pris la décision souveraine d’accorder aux Nations Unies et à ses institutions spécialisées la permission d’utiliser le point de passage de Bab al-Hawa pour acheminer de l’aide humanitaire pour une période de /6/ mois, à partir du 13 juillet, sur la base de son souci d’acheminer l’aide humanitaire à ceux qui en ont besoin dans toutes les régions syriennes.
Il a affirmé la pleine ouverture de la Syrie à un dialogue avec les Nations Unies et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), en particulier sur le mécanisme de travail, conformément aux directives des Nations Unies sur l’aide, dont le premier rang est le respect de la souveraineté du pays concerné par l’obtention de son consentement.
« La poursuite de la politisation par les pays occidentaux de l’action humanitaire en Syrie et de l’utilisation de la souffrance des Syriens et l’obstruction à tout effort sincère pour alléger cette souffrances et la persistance dans l’imposition de mesures unilatérales coercitives et inhumaines, en plus de l’utilisation d’un mécanisme transfrontalier comme un outil de pression et de chantage politique contre mon pays et la menace de couper le financement est ce qui a amené le Conseil de sécurité à l’état de division », a martelé Sabbagh.
Il s’en est pris à certaines parties qui ont fait un effort lors de la session de débat pour la transformer en une session de fausses accusations lancées contre la Fédération de Russie et une plate-forme pour l’attaquer pour des raisons politiques qui n’ont rien à voir avec le sujet de discussion.
Il a appelé les États-Unis, au lieu de lancer de fausses accusations contre les autres, à cesser de faire des slogans humanitaires, à mettre fin à leurs violations de la souveraineté syrienne et au vol de la richesse et des ressources nationales, et à lever les mesures coercitives illégales qu’ils imposent au peuple syrien, qui constituent toutes une violation claire et explicite de la Charte des Nations Unies.
L.A.