Genève – SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès du bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, Haïdar Ali Ahmed, a affirmé que la Syrie rejette le projet de résolution soumis au Conseil des droits de l’homme concernant la situation des droits de l’homme en Syrie, en raison de son approche hostile qui se manifeste par ses contradictions et son écart par rapport aux règles d’action du Conseil.
Ali Ahmed a souligné dans une déclaration aujourd’hui lors d’une séance du Conseil que la position de la Syrie, qui refuse le projet de résolution intitulé “Situation des droits de l’homme en Syrie”, est claire depuis le début de sa présentation, et cette position s’enracine chaque fois qu’elle est soumise au Conseil, avec l’augmentation des contradictions qu’il implique et les tentatives de ses auteurs de falsifier les faits et de promouvoir des idées non consensuelles, ainsi que de créer des antécédents qui font sortir le Conseil de son mandat.
Ali Ahmed a dit : “Comment peut-on prétendre à l’objectivité d’un projet de résolution qui commence par affirmer le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Syrie, alors que l’un de ses principaux parrains, les États-Unis, est présent illégalement sur le territoire syrien et soutient une milice séparatiste qui participe à des actes d’agression et de pillage des ressources naturelles depuis des années ? Comment peut-on prétendre que son objectif est de protéger et de promouvoir les droits de l’homme et d’améliorer la situation humanitaire, alors que ses auteurs n’ont cessé de pratiquer des politiques immorales et illégales contre le peuple syrien ?”.
Ali Ahmed a souligné que le projet de résolution est un exemple flagrant de déni de la réalité, y compris la tentative de ses auteurs d’imposer leurs points de vue partiaux sur la situation des femmes et des filles en Syrie, en déformant brutalement les faits sur les défis auxquels elles sont confrontées, leurs causes et leurs conséquences, sur la base des résultats de la soi-disant “Commission d’enquête”, dont la seule fonction est de justifier les politiques hostiles de ces pays envers la Syrie et de les défendre.
Ali Ahmed a expliqué que ce dont les femmes et les filles en Syrie ont besoin, c’est de mettre fin aux politiques agressives des parrains du projet de résolution, qui sapent des décennies de réalisations dans le domaine de l’autonomisation des femmes et causent les pires formes de violence à leur encontre.
A.Ch.