Genève-SANA/ Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’Office des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, l’ambassadeur Haydar Ali Ahmed, a affirmé le refus de la Syrie de reconnaître le mandat de la soi-disant « commission d’enquête internationale » en raison de son échec continu dans son travail, qui était basé sur l’ignorance ou la justification des politiques illégales et immorales des pays qui occupaient des parties du territoire syrien, en lançant des attaques militaires contre celui-ci et en y soutenant des réseaux terroristes et séparatistes.
Ali Ahmed a dit lors du dialogue interactif sur la mise à jour orale de la “Commission internationale d’enquête” sur la Syrie, dans le cadre de la 53ᵉ session du Conseil des droits de l’homme à Genève : Nous ne nous attendions pas à ce que la mise à jour de la commission présentée aujourd’hui soit une exception à ce qui l’a précédée, car son parti pris contre la Syrie faisait partie intégrante, de sa création et de la méthodologie de ses travaux au cours des dernières années, parce que la Commission a montré un échec persistant à fournir une évaluation objective de la situation en Syrie, de ses causes et de ses résultats.
Ali Ahmed a expliqué que cet échec est représenté dans son travail, qui était basé sur l’ignorance ou la justification des politiques illégales et immorales par des pays qui ont occupé des parties du territoire syrien, mené des attaques militaires contre lui, soutenu des groupes terroristes et séparatistes, pillé les ressources naturelles syriennes, détruit les sites archéologique et imposé des mesures économiques coercitives unilatérales illégales.
Le Représentant permanent de la Syrie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève a indiqué que les pays qui soutiennent cette commission répéteront, comme d’habitude dans ce dialogue interactif, leurs positions irresponsables qui prolongent les souffrances des Syriens et portent atteinte à leurs droits fondamentaux, et exprimeront des discours remplis de fausses allégations humanitaires de pays qui ont directement participé et continuent de tuer et de déplacer des Syriens et ces pays ignoreront complètement les principes de travail du Conseil des droits de l’homme.
Ali Ahmed a affirmé la détermination de la Syrie à poursuivre ses efforts pour libérer toutes ses terres du terrorisme et y rétablir la sécurité, et la stabilité, réitérant son ferme engagement à fournir une aide humanitaire à tous ceux qui en ont besoin, et poursuivant ses efforts pour le retour de tous les réfugiés dans leur patrie.
Il a souligné que les conséquences multidimensionnelles des mesures coercitives unilatérales les ont transformées en une guerre directe et globale contre les droits de l’homme et les besoins humanitaires minimaux de tous les Syriens.
En ce qui concerne la décision non consensuelle qui a conduit à la création d’une nouvelle institution politisée traitant de la question des personnes disparues, Ali Ahmed a indiqué que la Syrie n’a pas participé à sa création et ne participera pas à ses travaux, car elle est venue sans la demande, l’approbation ou le soutien du pays concerné, et parce que le but clair de sa création est d’intervenir à nouveau dans les affaires intérieures de la Syrie et d’exercer davantage de pression sur son peuple.
Ali Ahmed a affirmé l’engagement de la Syrie à poursuivre ses efforts pour renforcer, améliorer et développer les cadres législatifs et institutionnels nationaux sur les droits de l’homme conformément à ses obligations internationales d’assurer la protection, la mise en œuvre et le respect de ces droits à tout son peuple sans discernement.
M.Ch.