Genève-SANA/ L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU à Genève, l’ambassadeur Haydar Ali Ahmad, a souligné la nécessité de la levée immédiate, complète et inconditionnelle des mesures coercitives unilatérales illégales imposées au peuple syrien, qui constituent un obstacle devant l’action humanitaire et de développement et un défi majeur pour sauver plusieurs secteurs vitaux de base.
Dans un communiqué qu’il a lu lors du débat général sur le volet humanitaire des travaux du Conseil économique et social qui se tient actuellement à Genève, Ali Ahmad a dit : « Depuis la guerre terroriste imposée à mon pays, le gouvernement de la République arabe syrienne n’a épargné aucun effort pour s’acquitter de son devoir de répondre à tous les besoins humanitaires de ses citoyens et d’améliorer leurs conditions de vie, et il a toujours coopéré avec les Nations Unies et leurs organisations humanitaires d’une manière qui contribue à soutenir les efforts de l’État syrien et de ses institutions en fournissant une assistance à tous les Syriens sans distinction, pour réaliser le relèvement rapide, la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures, des services et des installations civiles endommagés par cette guerre ».
« Les efforts faits par la Syrie pour améliorer la situation humanitaire des Syriens ont fait et continuent de faire face à de réels défis, pour cela, nous réaffirmons la nécessité de la levée immédiate, complète et inconditionnelle des mesures coercitives unilatérales illégales imposées au peuple syrien, qui constituent un obstacle devant l’action humanitaire et de développement » a-t-il dit.
Ali Ahmad a souligné l’importance pour les donateurs internationaux de respecter leurs engagements et de fournir le financement nécessaire aux activités et programmes des Nations Unies, afin de permettre la mise en œuvre des projets inclus dans le plan de réponse humanitaire et du cadre stratégique de coopération entre la Syrie et Nations Unies, de revitaliser l’économie, d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 et de soutenir le retour digne et volontaire des personnes déplacées à leur patrie.
Il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer l’acheminement de l’aide à l’intérieur de la Syrie et de doubler le volume des projets de relèvement rapide, ce qui est devenu plus important à la suite du tremblement de terre.
Ali Ahmad a estimé qu’il faut adopter une approche globale et réaliste des principales causes des besoins humanitaires, abordant le rôle de l’occupation étrangère et du terrorisme dans l’émergence et la prolongation des crises humanitaires, et le rôle des mesures coercitives unilatérales, du changement climatique, de la sécheresse, des pénuries d’eau et de l’insécurité alimentaire dans l’aggravation des conditions humanitaires et de vie.
Il a conclu en soulignant l’importance d’activer le lien entre le travail de secours et de développement, contribuant ainsi à la création de conditions propices au retour des personnes déplacées dans leurs zones, mettant l’accent sur l’importance de soutenir les efforts nationaux de reconstruction et la réhabilitation des installations civiles vitales endommagées par les actes terroristes et la catastrophe sismique.
L.S./ R.B.