Alep-SANA/Les activités du Festival de la récolte de la rose damascène, organisé par le ministère de la Culture, Direction du Patrimoine immatériel et la Direction de la culture d’Alep, ont débuté dans le village de Nairab dans la banlieue d’Alep, au milieu de rituels sociaux qui caractérisent les agriculteurs, à travers lesquels ils expriment leur joie de récolter les roses qui ornaient leurs champs.
Le directeur de la culture d’Alep, Jaber Al-Sajour, a affirmé au correspondant de Sana l’importance de célébrer la récolte de la Rose damascène, qui figurait sur la liste du patrimoine humain immatériel de l’UNESCO, et d’en prendre soin en encourageant sa culture dans les différentes régions de Syrie, en particulier dans les endroits où sa culture est réussie. Il a mis l’accent sur les avantages de la Rose damascène en ce qui concerne les préparations médicales, cosmétiques, pharmaceutiques et parfumées.
Al-Sajour a souligné que le festival est riche en divers événements culturels et sociaux, car un symposium scientifique aura lieu avec la participation d’un certain nombre de chercheurs, qui parlent de la valeur de la Rose damascène et de ses divers produits alimentaires et des matières médicinales. Il a ajouté qu’une exposition sera organisée en marge du festival qui comprend la présentation d’une centaine de produits de la Rose damascène et la définition de leur valeur scientifique et économique et les avantages pour les agriculteurs travaillant dans la production de la Rose damascène au niveau de la stabilité économique qu’elle leur procure et ses répercussions positives sur l’environnement.
Le représentant de la Société locale du village de Nairab, Mahmoud Sharafu, a parlé de l’intérêt qu’apportent les habitants à planter et à entretenir la Rose damascène, en raison de ses revenus économiques et de son impact social dans l’amélioration de leurs conditions de vie, notant que le jour la cueillette de la Rose damascène est considérée comme une véritable cérémonie à laquelle participent tous les habitants du village qui ont hérité la culture de cette rose de leurs ancêtres.
Raghda Bittar