Le président al-Assad rencontre le président tunisien à Djeddah, en marge de sa participation au sommet arabe

Djeddah-SANA / Le président Bachar al-Assad a rencontré le président tunisien Kaïs Saïed, en marge de sa participation au sommet arabe, dont les travaux débuteront aujourd’hui à Djeddah, en Arabie saoudite.

Les deux présidents ont examiné les relations bilatérales entre les deux pays frères et la coopération bilatérale dans les différents domaines.

Lors de la rencontre, le président al-Assad a favorablement accueilli le retour des relations historiques entre la Syrie et la Tunisie à la normale, notant la nécessité de renforcer ces relations non seulement au niveau politique et économique, mais aussi au niveau culturel, intellectuel et populaire.

Le président al-Assad a indiqué que les responsables et les ambassadeurs dans les deux pays ont beaucoup à faire pour élaborer un plan d’action commun sur la scène arabe et internationale aussi.

Le président al-Assad a affirmé que la Syrie et la Tunisie font face ensemble au courant d’obscurité, parce que ces deux pays partagent une question qui est la question de la pensée, de la conscience et de l’appartenance, ce qui est visé par l’extérieur.

Le président Saïed a dit lors de la rencontre : « Ce qui nuit nos frères en Syrie nous nuit aussi, la Syrie est notre pays, et il y avait de nombreux Tunisiens réfugiés en Syrie pendant la période du colonialisme français, et les relations de la Syrie étaient toujours excellentes avec le Maghreb arabe ».

Il a exprimé la grande satisfaction de la Tunisie pour ce que la Syrie avait réalisé dans sa guerre contre le terrorisme et pour interdire l’ingérence extérieure.

« L’objectif était d’émietter la Syrie en entités, mais le peuple syrien n’a jamais accepté l’ingérence dans ses affaires », a ajouté le président tunisien.

Le président Al-Assad a dit dans une déclaration à la chaîne tunisienne Al-Wataniya : “Malgré toutes les circonstances que la Tunisie a traversées, des cas de véritable orientation populaire vers la crise en Syrie ont émergé… et le sommet de Djeddah est très important pour renforcer l’action arabe commune”.

Le président al-Assad a ajouté : « La question a toujours été en Syrie pendant la guerre: est- ce que le peuple arabe avait vraiment changé, est- ce que la Syrie était seule, et la vérité est que nous étions en Tunisie malgré toutes les circonstances que la Tunisie a traversées, au cours de la dernière décennie et demie, des cas indiquant la véritable orientation populaire sont apparus.. Je dis maintenant, après ma rencontre avec Son Excellence le Président Qais Saïed, je me suis assuré de cette chose, et bien que ce soit certain, une confirmation supplémentaire est toujours nécessaire ».

Le président al-Assad a poursuivi : « Le peuple arabe en général n’a pas changé, mais la Tunisie en particulier était importante parce qu’elle a été utilisée comme l’une des plates-formes ou pour la montrer comme l’une des plates-formes du complot, non seulement contre la Syrie, mais contre Pensée arabe et l’ appartenance arabe ».

Et le président al-Assad de poursuivre : « je me suis assuré aujourd’hui que la Tunisie n’a pas changé, et surtout, si on ne limite pas la conversation aux dix ou 12 dernières années, je veux dire : Même le colonialisme français qui a travaillé dur sur la francisation du Maghreb arabe n’a pas pu le faire. Toutes ces choses que j’ai touchées aujourd’hui, toutes ces choses qui déterminent pour nous les politiques futures, y a-t-il une base populaire ? Existe-t-il une base officielle pour une action arabe commune alors que nous sommes actuellement au milieu d’un sommet très important ? Existe-t-il une possibilité de relations bilatérales profondes qui aillent au-delà des relations diplomatiques, qui aillent au-delà de la relation entre officiels, qui aillent au-delà de la relation entre les deux présidents, et descendent au niveau populaire dans ses différents secteurs économiques et culturels et intellectuels les plus importants ? Pour que nous formions une conscience commune, quand nous disons : action arabe commune et nous sommes à un sommet, ce sur quoi repose l’action arabe commune, c’est la conscience commune. Ceci est un résumé de ma rencontre avec Son Excellence le Président.

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