New York-SANA/ Le journaliste américain, Aaron Maté, a affirmé que l’attaque chimique présumée dans la ville de Douma, dans la banlieue de Damas, en 2018, était ” juste une mascarade” dans le but d’accuser le gouvernement syrien, en déduisant que les symptômes apparents des victimes ne répondent pas aux effets de l’utilisation du chlore.
Au cours d’une séance informelle du Conseil de sécurité tenue aujourd’hui, Maté a indiqué que ”Deux experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, avec 30 ans d’expérience professionnelle, faisaient partie de l’équipe qui avait mené une enquête sur ce qui s’est passé à Douma, qui a été envoyée à Syrie, expliquant que les deux experts voulaient exprimer leurs opinions, mais l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a refusé de les rencontrer et terni leur réputation dans l’opinion publique”.
Maté a dit : ”Après leur retour à La Haye, les deux experts ont effectué une analyse chimique et découvert quelque chose d’étrange, car les symptômes des personnes sur les photos de Douma indiquaient qu’elles avaient été empoisonnées par des substances qui affectent les nerfs, où à l’intérieur du bâtiment il y avait des dizaines d’objets empilés au milieu de la pièce, et c’est une preuve parfaite de l’attaque avec des substances nerveuses telles que le sarin”.
Et Maté de poursuivre : ” L’analyse chimique dans les laboratoires de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques n’a révélé aucune trace de la substance affectant les nerfs, y compris le sarin”, indiquant que les deux experts se sont ensuite rendus en Allemagne pour consulter le toxicologue militaire en chef, et lui a montré les photos et la vidéo de l’incident de Douma, où les Allemands sont arrivés aux conclusions que les symptômes présents chez les victimes à Douma n’ont rien à voir avec le chlore”.
Le journaliste américain a été surpris de voir comment l’équipe d’enquête de l’organisation a inclus les évaluations du toxicologue allemand dans son rapport initial publié en juin 2018, et plus tard, il a été supprimé, indiquant que des hauts responsables anonymes de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ont supprimé cette conclusion et ajouté des conclusions non confirmées affirmant que l’attaque a effectivement eu lieu.
D.H.