New York-SANA/ « Certains pays doivent abandonner leur ligne erronée et hostile envers la Syrie et ne pas utiliser les discussions du Conseil de sécurité sur le soi-disant « dossier chimique » à des fins politiques », a déclaré le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh.
Au cours d’une séance du Conseil de sécurité consacrée à discuter du « dossier chimique » en Syrie, Sabbagh a rappelé que le 19 mars 2013, la Syrie était témoin de la première utilisation d’armes chimiques, lorsque des groupes terroristes ont tiré un projectile contenant des substances chimiques sur la ville de Khan al- Asal dans la banlieue d’Alep, ce qui a fait 25 martyrs, dont la plupart sont des soldats syriens, en plus de 110 cas d’étouffement et d’évanouissement.
Sabbagh a expliqué que les groupes terroristes, en coordination avec les soi-disant « casques blancs », continuent de préparer des attaques sous fausse bannière avec des armes chimiques pour accuser le gouvernement syrien, dont la plus récente était le transfert de barils en plastique contenant du chlore vers la banlieue d’Idleb.
« La persistance de certains pays à ignorer la grave menace que représente la possession d’armes de destruction massive par des réseaux terroristes fait peser de graves risques sur tous les Etats membres, ce qui exige une condamnation immédiate et sérieuse pour empêcher que ces armes n’atteignent les terroristes », a souligné le diplomate.
Selon Sabbagh, la Syrie a pris la décision stratégique et volontaire en 2013 d’adhérer à la Convention sur les armes chimiques, cependant, certains pays continuent de lancer des campagnes pour porter de fausses accusations, ce qui montre le degré de politisation qui a submergé le travail de l’Organisation.
« Les rapports non professionnels sur les armes chimiques en Syrie sont basés sur des informations qui ne jouissent d’aucune crédibilité et n’ont pas suivi la méthodologie stipulée dans l’accord, ce qui a permis aux pays occidentaux de les utiliser comme plate-forme pour attaquer la Syrie », a dénoncé le délégué syrien.
Raghda Bittar