Miqdad : La catastrophe du séisme n’a pas ému la conscience des pays qui prétendent être partisans de l’humanité et continuent à imposer des mesures coercitives à la Syrie

Damas – SANA / Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a affirmé que la catastrophe du séisme n’a pas ému la conscience des leaders de certains pays qui prétendent être partisans de l’Humanité, ajoutant que ces pays continuent leur politique de politisation et de dualité des critères et restent sourds devant les cris de secours des victimes.

Dans une allocution prononcée via la vidéoconférence devant la 52e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, Miqdad a fait noter que ce Conseil avait constitué depuis sa création un nouveau début de l’action collective, en jetant les fondements d’une méthode de coopération basée sur l’égalité entre les Etats.

« Il est important de préserver le rôle et les mécanismes de ce Conseil conformément à la résolution de sa fondation », a assuré Miqdad, ajoutant que la Syrie poursuivra ses efforts pour le développement des cadres législatifs et institutionnels ayant trait à la protection des droits de l’Homme.

Miqdad a réitéré le refus de la Syrie des pratiques de certains pays au Conseil qui cherchent à imposer des résolutions et des mécanismes politisés qui constituent une immixtion flagrante dans les affaires internes des pays indépendants, notamment ceux en voie de développement, union violations de la charte de l’ONU et une exploitation des titres des droits de l’Homme, ce qui nuit à la crédibilité de ce conseil et se reflète négativement sur l’action internationale au niveau des Droits de l’Homme.

Il a mis l’accent, à cet effet, que la nécessité du suivi par le Conseil des droits de l’Homme des répercussions du terrorisme sur les droits de l’Homme via une approche basée sur la garantie des droits de victimes du terrorisme.

Miqdad a souligné que la catastrophe du séisme qui a frappé la Syrie le 6 du mois dernier avait durci les circonstances dures que traversent le pays et augmenté la souffrance des syriens, exprimant l’appréciation de la Syrie aux pays et organisations qui s’étaient solidarisés avec elle.

Il a aussi regretté le fait que la destruction causée par le séisme n’avait pas ému la conscience de certains pays qui ont toujours prétendu être partisans de l’humanité, mais au contraire ils n’avaient pas hésité de politiser cette catastrophe naturelle.

« L’embargo illégal a provoqué une grande souffrance humanitaire et limité les droits de l’Homme essentiels, dont celui à la vie digne, à la santé, à l’enseignement, et au développement, ce qui confirme que ces mesures ne sont qu’un outil de punition et de tuerie collective et qu’elles ne sont pas mois dangereuses que le séisme », a-t-il dit.

Miqdad a réitéré, d’autre part, le droit de la Syrie à récupération de la totalité du Golan arabe syrien occupé et son refus de toutes mesures prises par l’occupant israélien pour consacrer son occupation, dont les opérations de colonisation.

Il a, enfin, réitéré la condamnation de la Syrie des violations graves et systématiques des droits de l’Homme, que les forces d’occupation israéliennes et les colons continuent à commettre au Golan syrien et dans les territoires palestiniens occupés, réaffirmant son soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat indépendant et au droit des réfugiés palestiniens au retour en exécution des résolutions de l’ONU ad-hoc.

L.A.

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