Damas-SANA/ Pour exprimer leur solidarité avec les gouvernorats sinistrés par le tremblement de terre et dénoncer les mesures coercitives unilatérales imposées à la Syrie, l’ordre des enseignants a observé aujourd’hui un sit-in devant le siège des Nations Unies à Damas.
Les participants ont haussé des pancartes réclamant de lever l’embargo et d’annuler la soi-disant ”Loi César”.
Ils ont déposé un communiqué au secrétaire général des Nations Unies et au coordonnateur résident des Nations Unies en Syrie, dans lequel, ils ont dit : ” Après douze ans d’une guerre injuste et d’un embargo économique injuste imposé à un peuple qui a enduré l’injustice, l’embargo et la souffrance, nous vous appelons à annuler la loi César et à lever complètement les sanctions contre la Syrie pour assurer les médicaments et la nourriture et construire ce qui a été détruit”.
Dans une déclaration à SANA, le chef de l’ordre des enseignants, Wahid Za’al, a fait noter que les enseignants de Syrie réclament à la communauté internationale de lever l’embargo qui a affecté les conditions de vie du peuple syrien dans divers domaines.
“Les mesures coercitives unilatérales imposées à la Syrie ont affecté l’enseignement, la réhabilitation des écoles et l’assurance de fournitures scolaires” a-t-il fait noter.
Un nombre d’enseignants ont indiqué que la destruction causée par le tremblement de terre nécessite l’unification des efforts pour soutenir les personnes sinistrées.
De son côté, le directeur de l’éducation de Damas, Suleiman Younes, a appelé la communauté internationale à mettre fin à l’embargo, soulignant que les mesures américaines sont injustes et se contredisent avec le droit humain international.
L.S./ L.A.