New York-SANA/ La Syrie a réitéré aujourd’hui son appel à tous les pays pour qu’ils fournissent une aide humanitaire aux personnes touchées par le tremblement de terre et évitent la politisation.
Lors d’une réunion spéciale du Conseil de sécurité consacrée à l’impact du tremblement de terre sur la situation en Syrie, le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Bassam Sabbagh, a affirmé aujourd’hui que la Communauté internationale tardait à tendre la main en raison des mesures économiques coercitives illégales imposées à la Syrie, dont les effets sont équivalents à ceux du tremblement de terre dévastateur.
« La Syrie seule n’avait pas la capacité de faire face à cette catastrophe sans précédent en raison des répercussions de la guerre terroriste déclenchée contre elle depuis 12 ans et de l’embargo étouffant imposé à son peuple à la suite des mesures économiques coercitives unilatérales occidentales », a ajouté le diplomate.
Il a indiqué que le secteur de la santé est affaibli et épuisé à la suite de ces mesures, et a besoin d’une restauration complète en raison de la grande pénurie de ses équipements médicaux et de ses médicaments, raison pour laquelle il n’a pas été en mesure de répondre aux besoins d’urgence et de secours tels que les tremblements de terre ou les pandémies.
« Plus de 50000 véhicules ont été détruits ou saisis par les terroristes pendant les années de guerre, et le temps très froid a exacerbé les souffrances humaines et affecté négativement les opérations de secours en cours », a-t-il fait savoir.
Sabbagh a noté que la Syrie a exprimé à plusieurs reprises son engagement à fournir une aide humanitaire à ses citoyens où ils se trouvent sur son territoire.
« Le nord-ouest syrien fait partie du territoire national et la population y fait partie du peuple syrien et nous n’accepterons pas que ce territoire soit divisé sur la base des lignes tracées par les groupes terroristes », a-t-il déclaré.
« Les conséquences du tremblement de terre devraient toucher le cœur et l’esprit de tous ceux qui s’accrochent encore à leur cupidité politique et à leurs intérêts égoïstes, et ne pas permettre à ceux qui ont survécu de mourir de froid, de faim, de manque de traitement, de médicaments ou d’un abri sûr», a-t-il conclu.