Damas –SANA/Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a affirmé que la catastrophe du tremblement de terre qui a frappé la Syrie est grande, et les circonstances difficiles que le pays traverse depuis 12 ans l’a aggravée, alors que la Syrie lutte contre le terrorisme et ses partisans.
Dans une interview qu’il a accordée hier soir à la chaîne Al-Mayadine, Miqdad a souligné que les sanctions américaines empêchent tout de la Syrie, bien que l’aide humanitaire ne soit pas soumise à des sanctions conformément aux lois internationales.
“Depuis les premiers instants du tremblement de terre dévastateur, l’État syrien a mobilisé toutes ses capacités. Le président Bachar al-Assad a présidé une réunion d’urgence du Conseil des ministres, au cours de laquelle un plan d’action d’urgence a été élaboré au niveau national, dirigé par une salle centrale d’opérations œuvrant 24 heures sur 24h, en plus des équipes sur le terrain.
Miqdad a indiqué que le ministère des Affaires étrangères a lancé un appel aux États membres des Nations Unies, au Secrétariat général de l’organisation, à ses instances et fonds concernés, au Comité international de la Croix-Rouge et à d’autres partenaires dans l’action humanitaire internationale, organisations gouvernementales et non gouvernementales, de tendre la main et de soutenir les efforts déployés par la Syrie pour faire face à la catastrophe humanitaire.
« De nombreux pays frères et amis ont répondu à l’appel, et après des heures, les avions ont commencé à accéder aux aéroports de Damas, Alep et Lattaquié, et l’aide transportée par ces avions a été envoyée vers les zones sinistrées pour aider les personnes affectées par le tremblement de terre » a-t-il ajouté.
Miqdad a souligné que ce qui a aggrave la catastrophe, ce sont les sanctions imposées par les États-Unis et les pays occidentaux à la Syrie, réitérant son appel à tous les peuples et pays du monde pour apporter l’assistance nécessaire au peuple syrien face à cette crise humanitaire.
Il a fait savoir que les résolutions du Conseil de sécurité sont claires, car l’aide humanitaire n’est soumise à aucune sanction et tout ce qui aide à faire face à de telles catastrophes est permis, faisant noter que la résolution onusienne N° 2672, qui a été adoptée pour la 9 fois le mois dernier, offre la possibilité d’acheminer l’aide humanitaire indépendamment de toute sanction.
Al-Miqdad a ajouté : Quand les Américains prétendent qu’ils n’ont pas imposé de sanctions sur l’aide humanitaire, nous leur disons que vos sanctions empêchent tout de la Syrie, y compris l’achat de médicaments, et Washington et ses alliés occidentaux donnent des ordres à certains pays, et les menacent de sanctions s’ils traiter avec la Syrie, ainsi que toute banque qui traite avec la Syrie.
Al-Miqdad a, enfin, remercié les pays et les organisations qui avaient fourni de l’aide et déclaré leur solidarité avec la Syrie et son peuple et exprimé leurs condoléances aux victimes du tremblement de terre dévastateur.
B.D./ L.A.