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Damas / Les relations syro-russes remontant à l’an 1944 ont connu de “bonds spécifiques” à tous les niveaux politique, économique, social et militaire et ont été caractérisées par la coopération stratégique et la coordination globale quant aux différentes questions internationales et bilatérales.
En se basant sur ces relations étroites, la Syrie et la Russie ont déployé tout effort pour nouer un système de nouvelles relations au niveau de la politique internationale, lesquelles se centrent sur le pluralisme, le rejet du recours unilatéral à la force pour résoudre les crises internationales et sur l’attachement au dialogue en tant que principe fondamental dans les relations entre les pays.
La Russie, en incarnant les efforts précités, a recouru quatre fois au Veto au sein du Conseil de sécurité contre les tentatives des forces occidentales et régionales d’imposer à la Syrie des agendas qui se contredisent avec le droit international, les intérêts du peuple syrien et l’autonomie de l’Etat syrien.
En outre, la Russie a réaffirmé à plusieurs reprises que son soutien à la Syrie ne se base point sur des raisons personnelles, mais sur l’intérêt des deux peuples, syrien et russe, et le principe du respect de la souveraineté des pays.
La Russie n’est guère impartiale quant au terrorisme, vu qu’elle est toujours claire dans sa condamnation de toute forme de terrorisme partout dans le monde, tels qu’en Afghanistan, en Irak, en Syrie et au Mali.
Les fortes et étroites relations entre les deux peuples, syrien et russe, ont un impact important sur l’allégeance de la souffrance des Syriens du fait des sanctions économiques et de l’agression systématique qui visent la Syrie, surtout que le peuple russe envoie des aides humanitaires et poursuit le renforcement des relations commerciales officielles qui représente environ 20% du volume des échanges commerciaux de la Russie avec tous les pays arabes.
Le souhait des deux pays et deux peuples amis de consolider ces relations historiques a été incarné par la poursuite des consultations, des rencontres et des réunions à tous les niveaux politique, économique, commercial et culturel.
Ces relations ont été vivement renforcées après les visites du président al-Assad en Russie en 2005, 2006 et 2008, ainsi que la visite de l’ex-président russe, Dimitri Medvedev, en 2010 en Syrie, notamment dans les domaines politique, économique et commercial.
La Syrie et la Russie ont passé de nombreux accords et protocoles commerciaux, en particulier l’accord conclu en 1993 à Damas entre les deux gouvernements, syrien et russe, sur l’adoption des mesures nécessaires pour faciliter et encourager les échanges commerciales et soutenir la coopération dans les domaines énergétique, agricole, pétrolier, commercial, d’irrigation et de transport.
Par ailleurs, l’accord sur l’interdiction du double imposition, conclu par la Syrie et la Russie à Damas en septembre 2000, a offert une grande opportunité à la promotion des relations commerciales et économiques bilatérales.
La coopération syro-russe ne s’est pas limitée à la signature des accords économiques, mais aussi touristiques qui ont porté sur l’établissement de nombreux projets, dont deux stations-balnéaires sur la côte syrienne d’une valeur de 130 millions de dollars.
Quant au domaine pétrolier, le ministère du pétrole et de la richesse minière a signé en décembre dernier avec la compagnie Soyuzneftegaz un contrat pour explorer le pétrole dans les eaux régionales syriennes.
A. Chatta
