Damas-SANA/ La Syrie affirme toujours que le Golan occupé fait partie intégrante de ses territoires et qu’elle œuvre à le récupérer par tous les moyens disponibles.
La Syrie insiste sur le fait que les mesures prises par l’occupation israélienne au Golan sont nulles et violent le droit international et la charte des Nations Unies, précisant que le Golan était et restera arabe syrien.
La superficie totale du Golan est estimée à 1860 km².
Le nombre de ses villages 164 avant d’être occupé en 1967. En plus de 146 fermes.
Ses habitants 153 mille selon les statistiques de 1966.
1250 km², la superficie de la région qu’a occupé “Israël” à la suite de l’agression de 1967.
L’occupant israélien a détruit 131 villages et 112 fermes.
Le nombre des habitants dans la partie occupée est 138 mille, l’occupant a déplacé 131 mille et 7 mille sont restés dans 6 villages, à savoir : Majdal Chams, Mas’ada, Buq’ata, Ein Qunya, Ghajar, Sahita, et fin 2022, le nombre a atteint 25 mille.
L’occupant a assiégé et isolé les 6 villages, empêchant leurs habitants de communiquer avec leurs familles dans la patrie.
L’occupation a changé les caractéristiques géographiques et démographiques du Golan et établi 35 colonies sur les ruines des villages qu’elle a détruits, où actuellement, il y a environ 30 mille colons.
L’occupant a planté environ 2 millions de mines dans 76 champs de mines.
Le 26 juin 1974, le président Hafez al-Assad a haussé le drapeau de la patrie au ciel de Quneitra, après l’avoir libérée de l’occupation israélienne.
1150 km², la superficie restante du Golan sous occupation.
Le 25 mars 1981, la population du Golan a publié le document national qui affirme que le Golan occupé fait partie intégrante de la Syrie.
Le 14 décembre 1981, l’occupation a annoncé sa décision invalide d’« annexer le Golan » et d’y imposer ses lois et sa juridiction.
Le 17 décembre 1981, la résolution n° 497 du Conseil de sécurité a été publiée confirmant l’identité du Golan arabe syrien et considérant la décision de l’annexion est nulle et sans effet juridique.
Le 30 mars 1982, l’occupation a annoncé qu’elle imposera l’identité israélienne à la population du Golan.
Le 1er avril, les habitants ont mené ”La bataille identitaire”, confirmant leur attachement à l’identité arabe syrienne et rejetant la résolution d’occupation, où ils ont brûlé les identités israéliennes.
En juillet 1982 : l’occupation israélienne s’est soumise aux exigences de la population du Golan et a abandonné son plan raciste de lui imposer « l’identité israélienne ».
En 27 août 2014 : L’occupation israélienne a bouclé le passage de Quneitra qui est le seul passage légitime qui lie les golanais à la mère-patrie.
En 30 octobre 2018 : La population du Golan a effectué une grève dans la localité de Majdal Chams en refus des soi-disant « les élections des conseils locaux ».
En mars 2019 : Le président américain Donald Trump a proclamé sa décision illégitime sur l’annexion du Golan à l’entité de l’occupation. La Syrie a proclamé son refus absolu de cette décision.
Le 25 mars 2019 : Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a affirmé que le statut du Golan n’a pas changé.
En mars et avril 2019 : La population du Golan a effectué des sit-in de protestation contre la décision de Trump, qui se contredit avec les résolutions de l’ONU.
En 18 juin 2019 : Les Golanais ont effectué une grève en refus du plan de l’occupation d’établir des turbines éoliennes sur 6000 dunums du Golan, qui a été suivi d’une 2ᵉ grève en février 2020 et d’une 3ᵉ grève en décembre 2020.
Le 29 avril 2022 : nos compatriotes au Golan ont établi une tente de grève ouverte à l’est du village de Baraka en refus du plan des turbines.
Le 11 juin 2022 : les Golanais ont observé un sit-in dans la zone de Marj Yaafouri entre les villages de Massaada et Majdal Chams contre le plan colonial des turbines.
L’Assemblée générale de l’ONU a renouvelé l’adoption de la résolution confirmant que le Golan est une terre arabe syrienne, et que les mesures de l’occupation sont invalides et qu’elle doit se retirer de cette terre jusqu’à ligne de 4 juin 167 et d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité ad hoc.
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