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Genève-SANA/ La Syrie a affirmé son rejet de l’insistance des États occidentaux sur la transformation du Conseil des droits de l’Homme en un outil de diffamation, précisant que l’adoption de résolutions non consensuelles contre l’Iran par le Conseil des droits de l’Homme est une dérogation inacceptable à ses principes.
Dans un communiqué qu’il a lu devant la 35e session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme sur la situation des droits de l’Homme en Iran, Hussam Eddine Ala, ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU et des autres Organisations internationales à Genève, a fait savoir aujourd’hui, que la Syrie réclame de renoncer à cette politique sélective qui se base sur le double standard et qui avait démontré son échec et sa déviation du rôle et des fonctions du Conseil dans le traitement avec les droits de l’Homme par le dialogue constructif et la coopération internationale.
Ala a indiqué que la Syrie estime que la convocation d’une session extraordinaire du Conseil pour débattre la situation en Iran s’inscrit dans le cadre de l’approche politisée qui se cache derrière les slogans des droits de l’Homme afin de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Iran.
“La Syrie souligne l’engagement de l’Iran à la consolidation et à la protection des droits de l’Homme et affirme en même temps que l’ignorance des transgressions des droits de l’Homme, résultant des mesures coercitives et unilatérales imposées au peuple iranien, et l’insistance sur l’adoption des résolutions non consensuelles et sur la création de nouveaux mécanismes qui ne sont pas acceptés par l’État concerné constituent une persistance dans la politisation des travaux du Conseil”, a-t-il dit.
Ala a indiqué que la Syrie condamne les actes de violence et de terrorisme commis contre les civils et les forces de l’ordre en Iran, mettant en exergue la sagesse et la responsabilité des autorités de s’en occuper.
L.S./ A.Ch.
