New York – SANA / L’ambassadeur permanent de Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabagh, a affirmé que le traitement du phénomène des familles des terroristes étrangers en Syrie exige un engagement politique réel de la part des pays d’origine à ces terroristes, ajoutant que ceci passe via leur retour, leur réhabilitation et leur réintégration avec leurs familles.
Dans un communiqué lu lors de la séance de débat ouvert du CS consacrée aux enfants et le conflit armé, Sabagh a indiqué que la situation dans le camp de Hol, contrôlé par les milices séparatistes agents des forces d’occupation américaine, donne un exemple vivant sur la souffrance des enfants qui affrontent un véritable danger dans le camp, dont notamment l’idéologie takfiriste extrémiste.
« Le traitement du phénomène des familles de terroristes étrangers, dont les enfants et femmes, exige un véritable engagement politique de la part de leurs pays d’origine et ce via leur retour à leurs pays, leur réhabilitation et leur réintégration, appelant les pays concernés à apprendre des expériences réussies de certains pays qui se sont engagés sincèrement à leurs responsabilités et ont fait retourné leurs ressortissants, en coordination avec l’Etat syrien.
Sabagh a rappelé que les législations syriennes prévoient la protection de l’Enfant, évoquant le plan national mis au point par l’Etat syrien pour la protection de l’Enfant sur la base de la compréhension globale des défis et le traitement des impacts de la guerre terroriste qui a été imposée à la Syrie.
Il a fait savoir qu’en 2013, la loi pénale en Syrie a été modifiée de façon qui criminalise le recrutement des enfants, ajoutant qu’un plan national a été aussi élaboré pour traiter les enfants victimes de recrutement.
« L’an dernier, une loi des droits de l’Enfant a été publiée pour renforcer le rôle de l’Etat syrien dans la protection de l’Enfant et sa réhabilitation scientifique, culturel, psychologique et sociale », a dit Sabagh qui a regretté le fait que les enfants syriens étaient la victime des politiques hostiles suivies par des pays connus, faisant noter que ces enfants avaient souffert et continuent à souffrir des mesures coercitives imposées à la Syrie.
Il a abordé aussi la souffrance des enfants sous l’occupation israélienne dans les territoires arabes occupés en Palestine et au Golan syrien, précisant qu’ils faisaient la cible de toute forme de violations commises par les forces d’occupation.
Il a insisté que la nécessité d’écarter la question du renforcement des droits de l’Enfant dans le monde de toute considération politique et de réintégrer tous les enfants qui ont souffert du fait des conflits.
Il a exhorté, enfin, l’UNICEF et d’autres organisations concernées de l’ONU à jouer un rôle efficace pour assurer le retour de ces enfants à la vie normale et les aider à se débarrasser des impacts des années de conflit.
L.A.