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New York- SANA/ Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Bassam Sabbagh, a affirmé que la persistance des pays occidentaux dans leurs politiques de terrorisme économique et de punition collective, la poursuite de l’occupation israélienne, les pratiques d’actions agressives et destructrices par la Turquie et les réseaux terroristes entravent les efforts de parvenir à la stabilité en Syrie.
Lors d’une session du Conseil de sécurité sur la question humanitaire en Syrie, Sabbagh a indiqué que le gouvernement syrien intensifie ses efforts pour parvenir à la stabilité économique et sociale, améliorer les conditions de vie des Syriens et faciliter le retour digne, sûr et volontaire des Syriens déplacés.
Il a indiqué que ces efforts se heurtent à des obstacles, tels que les pratiques de terrorisme, d’agression et de destruction, et les menaces d’Ankara de lancer de nouvelles agressions, à ajouter les agressions directes menées par l’occupant israélien et les attaques lancées par les différents réseaux terroristes.
« L’agression israélienne contre l’aéroport international de Damas le 10 juin dernier a causé des dégâts colossaux aux deux pistes, à leurs équipements techniques et au terminal de passagers, ce qui a entraîné la mise hors service complète de l’installation », a-t-il fait savoir.
Il a ajouté que cela a de graves répercussions politiques, humanitaires, militaires et économiques pour tous les Syriens et les pays de la région, y compris ceux qui dépendent du soutien fourni par les Nations Unies à travers ses vols humanitaires opérés depuis l’aéroport de Damas, qui ont été complètement suspendus.
Sabbagh s’est référé à la déclaration faite par le Coordonnateur résident des Nations Unies en Syrie le 13 juin selon laquelle les vols humanitaires des Nations Unies avaient facilité le mouvement de 2143 travailleurs humanitaires, transportant des fournitures vitales et assurant un soutien et des services de base à plus de deux millions de Syriens dans les gouvernorats de Alep, de Hassaké, de Deir Ezzor et de Raqqa, après que ces vols aient été complètement arrêtés à la suite de l’agression israélienne contre l’installation civile de l’aéroport.
Le diplomate a exprimé son étonnement face à la persistance de certains pays occidentaux à dissimuler l’agression israélienne et ses effets sur l’action humanitaire et à ne pas permettre au Conseil de sécurité de la condamner comme une violation flagrante du droit international, surtout que cette agression n’est pas la première sur les infrastructures commerciales et civiles et les ports aériens et maritimes, citant à titre d’exemple l’agression contre le port de Lattaquié le 17 décembre 2021, qui a gravement endommagé du matériel et des équipements appartenant aux Nations unies en Syrie.
L’ambassadeur syrien a rejeté les menaces et les déclarations du président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, sur son intention de lancer une action militaire sur le nord du territoire syrien dans le but d’établir ce qu’il appelle un (tampon de sécurité).
Il a réitéré son appel à l’arrêt immédiat et inconditionnel des politiques de terrorisme économique et de sanctions collectives représentées par les mesures coercitives unilatérales imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne au peuple syrien.
Sabbagh a enfin exhorté le Conseil de sécurité et le Secrétaire général à assumer leurs responsabilités d’arrêter les actions agressives contre la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie, et à mettre fin à la présence militaire étrangère illégale sur ses territoires.
Raghda Bittar
