New-York-SANA/ La délégation permanente de la Syrie auprès l’ONU a affirmé que les enquêtes du département américain de la Défense concernant le massacre commis par les forces d’occupation américaine contre les civils dans le village de Baghouz dans la banlieue de Deir Ezzor le 18 mars 2019 sont partielles et représentent une tentative claire d’acquitter ces forces et de les dispenser de leur responsabilité directe dans la chute de victimes innocentes sous prétexte de combattre le réseau terroriste « Daech ».
Dans une déclaration qu’elle a donnée au magazine américain « Newsweek », la délégation permanente de la Syrie auprès l’ONU a dit: « Ces enquêtes partielles ne peuvent ignorer le fait qu’un crime contre l’humanité a été commis à Baghouz », ajoutant que toute justification avancée par l’administration américaine de ne pas violer le droit de la guerre ou les règles d’accrochages visent à contourner le fait que les forces américaines déployées en Syrie sont illégales et mènent des frappes militaires sous prétexte de lutter contre le terrorisme sans coordination avec le gouvernement de la République arabe syrienne.
Concernant l’article publié par le journaliste Tom O’Connor dans le magazine « Newsweek », la délégation a souligné que l’allégation de ne pas avoir d’informations insuffisantes sur la présence de civils est une justification vide de sens.
La délégation a souligné les déclarations du commandant des forces terrestres américaines Michael X. Garrett, qui avait mené les enquêtes sur le massacre de Baghouz, et ses recommandations d’éviter davantage de victimes civiles, qualifiant ces recommandations comme une reconnaissance de négligence qui nécessité de demander des compotes.
La délégation a insisté sur la nécessité du retrait immédiat des forces américaines des territoires de la République arabe syrienne, de leur demander des comptes pour leurs crimes et de les obliger à indemniser les victimes.
B.D./ L.A.