New Yourk-SANA / L’ambassadeur permanent de Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a affirmé que ce qui s’est passé en Syrie au cours des dernières 11 années du fait des politiques destructrices et criminelles de certains pays occidentaux exige de demander des comptes de ces pays pour leurs crimes et de faire une enquête sur les crimes commis par la soi-disant “Coalition internationale” à Raqqa et Baghouz.
Lors d’une séance du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Syrie, Sabbagh a rejeté sur l’administration américaine et ses aillés la responsabilité des crimes commis par cette Coalition illégale, réitérant l’attachement des syriens à la lutte pour libérer toutes leurs terres occupées.
« La Syrie, qui commémore la fête nationale, est plus attachée à sa souveraineté, à son indépendance, à son intégrité territoriale et à l’unité de son peuple », a-t-il précisé.
Il a fait savoir que l’élimination de la présence étrangère illégale sur le territoire syrien met fin au parrainage par les pays occupants des milices séparatistes et des groupes terroristes, aide à éliminer les réseaux terroristes de « Daech » et du «Front Nosra » et à extrader les terroristes étrangers et leurs familles vers leur pays, met fin à la situation grave dans les deux camps de Hol et Rokban, et à toutes les formes de déplacement, de changement démographique, de pillage des richesses nationales, et restitue aux Syriens leurs ressources économiques, ce qui conduit à la consolidation de la sécurité et de la stabilité en Syrie et dans la région, et à l’amélioration de la situation humanitaire et des conditions de vie.
L’ambassadeur permanent a estimé que certains pays occidentaux continuent de négliger les effets catastrophiques des mesures coercitives unilatérales illégales et inhumaines imposées au peuple syrien.
« Ces mesures ont provoqué une baisse des indicateurs économiques et de développement, des investissements, des échanges commerciaux et de la valeur de la Livre syrienne et une hausse des taux d’inflation. Elles ont aussi entravé l’importation des denrées alimentaires, des médicaments, des matières premières nécessaires pour l’industrie pharmaceutique, des équipements médicaux et du matériel nécessaire pour la production agricole et industrielle », a-t-il fait savoir.
Il a ajouté que ces mesures avaient affecté le travail des organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales dans le domaine humanitaire.
Sabbagh a considéré que ces pays continuent d’entraver la mise en œuvre de la résolution 2585 du Conseil de sécurité relative à l’augmentation des projets de rétablissement rapide en gelant leur financement et en liant leur exécution à des conditions politiques, expliquant que certains donateurs avaient suspendu leur soutien à certains programmes du Croissant-Rouge arabe syrien, notamment l’hôpital pour enfants à Alep, les programmes des premiers secours et les programmes de la lutte contre la malnutrition.
Il a, en outre, fait savoir que les Etats unis et leurs aillés occidentaux, dont celui turc, les milices séparatistes et les groupes terroristes, continuent d’entraver l’acheminement des aides de l’intérieur de la Syrie.
Il a réitéré l’engagement de la Syrie à une solution politique basée sur un dialogue syro-syrien et un processus politique dirigé et contrôlé par la Syrie sans aucune ingérence extérieure, notant que la Syrie poursuit ses efforts pour parvenir à la réconciliation nationale, par la poursuite des processus de règlement.
W.H./ L.A.