Damas-SANA/ Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné l’agression flagrante menée hier par l’occupation israélienne sur certains points de la région centrale en Syrie, à laquelle les systèmes de défense antiaériens syriens avaient intercepté, soulignant que la poursuite par Israël de ces attaques équivaut à une agression systématique et stéréotypée, qui implique une intervention immédiate du Secrétariat général des Nations Unies et du Conseil de sécurité.
Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a adressé au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, un message de protestation contre l’agression israélienne sur le territoire syrien.
Dans le message, Miqdad a indiqué que la poursuite des attaques par l’entité d’occupation israélienne contre la Syrie implique une intervention immédiate du Secrétariat général et du Conseil de sécurité afin de protéger et de préserver l’Accord de « séparation des forces et de désengagement » signé à Genève le 31 mai 1974 parrainée par les Nations Unies et en présence des représentants des gouvernements des membres permanents du Conseil de sécurité, un accord qui stipule dans son premier paragraphe un cessez-le-feu sur terre, mer et air.
Dans son message, le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné que la position du gouvernement syrien est basée sur le rejet de l’agression.
Miqdad a précisé que le fait de ne pas condamner ces agressions a encouragé l’entité d’occupation israélienne à persister et à étendre le cycle d’agression sur le territoire syrien, en mettant en jeu la crédibilité de l’ONU et l’efficacité de ses instances et organes compétents.
A la fin de son message ,Miqdad a appelé le Secrétaire général des Nations Unies à condamner clairement ces attaques répétées contre la souveraineté de la Syrie, et le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques et le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Moyen-Orient de prendre l’initiative de mener à bien leurs tâches dans ce domaine, de soulever cette dangereuse question au Conseil de sécurité et de demander à ‘’Israël’’ de respecter les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
A.Saijary/R.Bittar