Sabbagh qualifie d’ « hostile » la suspension de l’adhésion de la Russie au Conseil des droits de l’Homme

New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a affirmé que la Syrie avait rejeté le projet de résolution soumis à l’Assemblée générale sur la suspension de l’adhésion de la Russie au Conseil des droits de l’Homme, car il reflète un état grave d’hostilité, consolide l’hégémonie des pays occidentaux au Conseil et vise à imposer leur vision dans le domaine des droits de l’Homme afin de l’utiliser pour exercer des pressions politiques et porter atteinte aux pays donnés.

Dans un communiqué qu’il a lu aujourd’hui lors d’une session extraordinaire tenue par l’Assemblée générale sur le « projet résolution sur la suspension de l’adhésion de la Fédération de Russie au Conseil des Droits de l’Homme », Sabbagh a fait savoir que cette tribune internationale connaît de nouveau une exploitation des questions des droits de l’Homme en vue de servir les intérêts politiques étroits de certains pays afin de viser la Fédération de Russie sous prétexte du traitement avec la situation humanitaire en Ukraine.

Il a en outre fait savoir que la Syrie, qui s’attache à garantir le respect des droits de l’Homme, affirme la nécessité d’envoyer de l’aide humanitaire nécessaire à toutes les régions en crise, rejette la politisation des questions humanitaires et insiste sur l’importance de l’adoption des principes de l’impartialité, de l’objectivité et du non-discernement dans les questions des droits de l’Homme.

« Cet acte occidental coordonné visant à porter atteinte à la Fédération de Russie n’a rien à voir avec les droits de l’Homme en Ukraine ou avec n’importe quelle autre région, mais il s’inscrit dans le cadre de la quête des pays occidentaux à imposer leur hégémonie et leur contrôle au monde en sanctionnant la Russie pour ses politiques étrangères indépendantes », a-t-il dit, assurant que « lorsque les Etats-Unis et leurs alliés avaient détruit la ville de Raqqa et abattu des milliers de Syriens, nous n’avons pas vu cette mobilisation politique et médiatique internationale pour mettre à nu les parties qui transgressent les droits de l’Homme ».

Sabbagh a précisé que comme ce qui s’était passé en Syrie durant les années de la guerre terroriste, les séances du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale avaient été précédées par des « mises en scène » et des « provocations », « chose que nous constatons actuellement dans la situation ukrainienne dans le but de justifier les résolutions que les pays occidentaux et hostiles tentent d’adopter au nom de la légalité internationale présumée », a-t-il conclu.

A.Ch.

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