La Syrie réitère son rejet du mandat de la commission d’enquête relevant du Conseil des Droits de l’homme

Genève-SANA / La Syrie a réitéré son rejet du mandat de la commission d’enquête relevant du Conseil des Droits de l’homme à son égard et de ses rapports falsifiés qui ont rendu cette commission une plateforme de lancement des accusations rejetées, réclamant de mettre fin à ce mandat politisé et qui manque de crédibilité et d’objectivité.

Lors d’une séance tenue aujourd’hui par le Conseil des Droits de l’homme, l’ambassadeur permanent de la Syrie auprès du Bureau de l’ONU et des Organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a indiqué que le rapport de la commission soumis au Conseil recourt à la tromperie dans le traitement du sujet de la Syrie et ignore les grands défis dont elle fait l’objet à cause de la poursuite de la guerre terroriste déclenchée contre elle par le biais d’un soutien apporté par des parties régionales et internationales et à cause de l’occupation étrangère d’une partie de ses territoires et des effets des mesures coercitives et unilatérales qui la visent.

Ala a précisé qu’après des années de la tenue des séances surnommées faussement « dialogue interactif », de l’émission des rapports unilatéraux pleins de politisation et de lacunes professionnelles et de prise de décisions qui ne reflètent pas la réalité de la situation en Syrie, il est temps que le Conseil des Droits de l’homme comporte d’une manière responsable loin des mises en scène survenues dans la salle du Conseil et remplace la ligne de l’affrontement au profit des intérêts politiques étroits des pays occidentaux, par la ligne de dialogue et de coopération pour que le Conseil puisse reprendre son rôle et sa crédibilité dans la protection et la consolidation des droits de l’homme loin de toute sélectivité et de doubles critères.

«Dix ans après le début de la guerre terroriste et de l’agression militaire et économique visant la Syrie par le biais d’un soutien apporté par les Etats-Unis et leurs alliés, les rapports onusiens et les communiqués de certaines parties au Conseil racontent des histoires qui reflètent un déni de la réalité et l’insistance sur la poursuite des agendas d’intervention échoués qui étaient la raison principale de la souffrance humanitaire des Syriens et de la violation de leurs droits principaux en raison du soutien apporté par ces pays aux réseaux terroristes et des mesures coercitives et unilatérales qu’ils imposent au peuple syrien », a-t-il dit.

A.Ch.

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