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Moscou – SANA /Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a affirmé la nécessité que l’ONU respecte l’impartialité et trouve des solutions entre les différentes parties dans n’importe quelle crise.
Lors de ses entretiens à Moscou avec l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, Lavrov s’en est pris au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui imputant la responsabilité de se soumettre aux pressions de l’Occident dans ses déclarations sur les derniers développements en Ukraine.
« Guterres est soumis aux pressions de l’Occident envers ce qui se passe à l’est de l’Ukraine, et ses déclarations à ce sujet ne correspondent pas à ses attributions ni à son statut, prévus par la charte de l’ONU », a dit Lavrov qui a précisé que Guterres n’avait pas exigé jusqu’à présent l’application des résolutions de l’accord de Minsk.
En ce qui concerne la crise en Syrie, Lavrov a dit : « Nous poursuivront les contacts avec toutes les parties concernées en Syrie et nous œuvrons pour réaliser un progrès à ce sujet en dépit des tentatives de certains pays de dresser des obstacles devant toutes les questions, notamment devant la Russie ».
Il a souligné la nécessité de l’engagement du secrétariat général de l’ONU à l’impartialité et au règlement des crises entre les différentes parties, dont celle en Syrie.
Pour sa part Pedersen a souligné que Guterres avait insisté sur le soutien de l’ONU à la souveraineté de la loi et aux résolutions adoptées par l’ONU sur l’Ukraine, appelant à la désescalade conformément aux principes de l’ONU.
Il a émis l’espoir que les derniers événements internationaux n’affectent pas la situation en Syrie.
