Damas-SANA/Nos compatriotes au Golan syrien occupé ont écrit une épopée héroïque dans leur grève générale menée au 14 février 1982, pour rejeter la décision injuste de la Knesset de l’occupation, annoncée au 14 février 1981, d’annexer le Golan et d’y imposer les lois d’occupation, et l’« identité israélienne » et pour insister sur l’attachement à leur identité arabe syrienne.
Immédiatement après la déclaration de la grève, les autorités de l’occupation ont assiégé les villages et les localités du Golan, bloqué l’accès de la nourriture et coupé l’électricité des habitants, en vue de faire pression sur eux et les forcer à mettre fin à la grève, elles ont de même enlevé des dizaines d’habitants du Golan après avoir perquisitionné les maisons, et imposé un couvre-feu dans plusieurs villages.
Les Golanais ont poursuivi la résistance, et pendant la grève, ils ont eu de violents affrontements avec les forces d’occupation, mais après plus de 5 mois de grève, l’entité de l’occupation a été forcé de répondre aux demandes des habitants et d’abandonner ses plans racistes visant à imposer ‘’la nationalité israélienne’’ aux Golanais, simultanément avec l’affirmation des Nations Unies et de plusieurs pays dans le monde que la décision de la Knesset israélienne d’annexer le Golan est nulle et sans effet juridique, et que le Golan est syrien.
En dépit de toutes les pratiques répressives de l’occupation, durant 55 années, nos compatriotes au Golan ont poursuivi d’affronter tous les plans de l’occupant, dont les soi-disant ‘‘élections des conseils locaux’’, et en octobre, ils ont brûlé les cartes électorales sionistes pour exprimer leur ferme rejet de la tenue de ces élections dans les villages du Golan, et du plan colonial représenté par l’établissement des ‘’turbines éoliennes’’ sur les terres agricoles.
Et pour empêcher l’occupant israélien de réaliser le plan expansionniste et colonialiste des ‘’ ’turbines éoliennes’’, nos compatriotes au Golan ont proclamé deux grèves générales, la 1re était en juin 2019, et la 2e était en janvier 2020.
Le Golan est une partie intégrale de la Syrie, et sa récupération jusqu’à la ligne du 4 juin 1967, par tous les moyens garantis par le droit international, sera toujours une priorité pour la Syrie. Et aujourd’hui, après 40 années de la grève générale, nos compatriotes au Golan syrien occupé continuent à s’attacher à leur Patrie, la Syrie, et à l’identité arabe syrienne.
L.S./ L.A.