Damas-SANA/Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a souligné l’importance d’améliorer les relations arabo-arabes, précisant que la Syrie fait partie intégrante de l’action arabe commune, car il n’y a aucune dignité pour ceux qui s’y opposent ou ignorent ce qu’elle avait fait pour défendre les questions arabes.
« Nous œuvrons pour améliorer et ramener les relations arabo-arabes à ce qu’elles étaient, et nous avons maintenant 14 ambassades arabes à Damas. Des messages ont été envoyés ces derniers jours à la plupart des ministres des Affaires étrangères arabes que nous avons tous perdu en tant qu’Arabes… Chaque jour, la situation économique arabe n’est pas bonne, nous devons donc nous retrouver en tant qu’Arabes », a-t-il affirmé dans une interview à la presse tenue aujourd’hui à l’institution Al-Wahda pour la presse et l’édition.
Miqdad a, en outre, indiqué que la présence de l’occupation turque est la plus grande menace pour le nord de la Syrie.
Concernant le retour de la Syrie à la Ligue arabe, Miqdad a indiqué que la Ligue n’a rien accompli dans son histoire moderne, et nous n’imposerons aucune condition pour revenir à la Ligue arabe, et nous ne voulons pas que quiconque nous impose des conditions pour y revenir.
Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés a également indiqué que les pratiques criminelles de l’agression américaine dans la ville de Raqqa sont un témoin vivant de sa brutalité, précisant que les Etats-Unis avaient tant exploité et violé les droits de l’homme dans l’intérêt de leurs pratiques coloniales.
Miqdad a souligné le rôle honorable de l’information syrienne pendant les années de la guerre terroriste contre la Syrie, qui a résisté, offert des martyrs et rempli pleinement son message.
En ce qui concerne les réunions de la commission chargée de discuter de la Constitution, Miqdad a indiqué que tout ce qui est lié à la situation en Syrie et à la discussion de la constitution est une affaire purement syrienne et que son succès dépend de la non-ingérence extérieure dans son travail.
Il a précisé que l’Occident n’a pas d’intention sincère pour le succès de ladite commission et que le gouvernement syrien avait facilité le lancement de la commission et suit ses travaux avec précision et intérêt.
Miqdad a, en outre, indiqué que le peuple syrien n’abandonnera pas son armée et rejettera tout article qui traite de cette armée et contredit son véritable intérêt.
Miqdad a indiqué qu’« en réponse à tous ceux qui tentent d’interpeller l’État syrien en l’accusant de violer le droit humanitaire, les Conventions de Genève, le droit international et les droits de l’homme, nous présenterons dans les prochains jours notre rapport sur le Pacte international et les droits de l’homme, en particulier les droits politiques, sociaux et culturels. Bien sûr, les Etats-Unis n’ont pas adhéré à ce pacte et ils sont l’un des plus violateurs et exploiteurs des questions des droits de l’homme.” ».
Miqdad a qualifié les relations avec la Fédération de Russie et l’Iran d’excellentes, exprimant ses remerciements pour les positions russes et iraniennes soutenant la Syrie dans la guerre contre le terrorisme.
En réponse à une question de SANA sur le prochain sommet arabe en Algérie et les efforts pour combler le fossé arabe, et s’il y a des contacts avec l’Algérie à ce sujet, Miqdad a précisé : « Il y a de nombreux contacts en cours actuellement pour le retour de la Syrie, mais soit nous revenons avec notre dignité, soit ils défendent leur dignité, puisqu’il n’y a pas de dignité pour ceux qui sont hostiles à la Syrie ou qui ignorent ce qu’avait fait la Syrie pour défendre les Arabes dans le cadre de ses devoirs et de ses sacrifices dans toutes les questions arabes, et nous sommes toujours optimistes ».
Miqdad a souligné que les relations syro-chinoises sont en développement continu et que les amis chinois offriront toutes les capacités dont ils disposent économiquement et dans divers autres domaines pour renforcer les piliers de la fermeté syrienne.
Le ministre de l’Information, Boutros Hallaq, le ministre adjoint, Ahmad Dawa, les directeur d’un nombre d’institutions médiatiques et des journalistes ont assisté à l’interview.
Raghda Bittar