New York-SANA/ La Syrie a réitéré sa condamnation de l’utilisation des armes chimiques quelles que soient les circonstances, soulignant que les pays occidentaux continuent de fabriquer des mensonges sur la coopération de la Syrie avec l’OIAC pour adopter des résolutions et établir des mécanismes illégaux, dans une politisation flagrante de l’action de l’organisation.
Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Bassam Sabbagh, a souligné, lors d’une séance du Conseil de sécurité, que la Syrie n’a jamais utilisé aucune de ces armes interdites ni aucun produit chimique toxique malgré la gravité des défis auxquels sont confrontés l’armée arabe syrienne et ses alliés en raison des crimes commis par les réseaux terroristes et leur soutien. Il a indiqué que la Syrie avait adhéré en 2013 à la Convention sur les armes chimiques et a coopéré avec les Nations unies et l’Organisation pour l’Interdiction des armes chimiques pour se débarrasser de ses stocks de ces armes et de leurs installations de production, ce qui a été accompli en un temps record à la mi-2014, comme le confirment les rapports pertinents de l’OIAC.
Sabbagh a expliqué que le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés avait envoyé un message le 10 du mois dernier au directeur de l’OIAC dans lequel il a souligné la position de la Syrie concernant les rapports du secrétariat technique et les informations inexactes qu’ils contiennent qui, au fil des ans, avaient constitué un prétexte pour porter de fausses accusations contre la Syrie.
En ce qui concerne la coopération entre la Syrie et l’OIAC depuis la séance du Conseil de sécurité le 4 du mois dernier pour discuter du dossier chimique en Syrie, Sabbagh a expliqué que l’accord tripartite a été prolongé pour une période de six mois se terminant le 30 juin prochain et la Syrie a soumis son 97ème rapport mensuel le 16 du mois dernier.
En ce qui concerne la visite de l’équipe d’évaluation de la déclaration pour tenir le vingt-cinquième cycle de consultations, Sabbagh a indiqué que la Syrie s’est félicitée de l’accueil de l’équipe à la date proposée et a demandé le remplacement d’un membre de celle-ci. Il a, en outre, démenti les accusations sur le fait que la Syrie entrave l’action du Secrétariat, surtout à propos de s’abstenir d’octroyer des visas à ses différentes équipes.
Concernant les deux bouteilles de chlore liées à l’incident présumé de Douma, Sabbagh a affirmé le rejet par la Syrie des tentatives de dissimulation et de détournement de l’attention de l’agression israélienne sur l’un des sites annoncés, qui avait conduit à la destruction des deux bouteilles, ce qui représente des preuves matérielles, soulignant que l’affirmation par Israël de sa responsabilité dans cette agression exige sa condamnation et sa responsabilité, non seulement à propos de cette agression, mais plutôt de toutes ses agressions, dont la plus récente était l’agression qui avait atteint le port de commerce de Lattaquié et sa poursuite de l’occupation du Golan syrien et l’expansion des colonies là-bas.
Sabbagh a réitéré le refus de la Syrie de remettre en cause sa déclaration initiale à propos de sa coopération avec l’OIAC et son secrétariat technique et des fausses accusations fondées sur de fausses informations ou de sauter aux conclusions fondées sur des formulations qui pourraient être manipulées, interprétées et présumées sans aucune preuve matérielle concrète.
Raghda Bittar