Moscou / Bachar Jaafari, chef de la délégation syrienne à la rencontre consultative de Moscou, a affirmé que la rencontre avait créé un état de contact avec certains opposants qui refusaient de s’entretenir avec le gouvernement, soulignant que cette rencontre était la 1ère entre une délégation du gouvernement et des délégations des oppositions.
Dans une conférence de presse tenue au terme des entretiens menés lors de la rencontre de Moscou, Jaafari a fait noter que la délégation de la République Arabe Syrienne était positive et ouverte durant les séances consultatives et avait favorablement répondu au souhait des amis russes d’adopter les “principes de Moscou” qui ont été aussi soutenus par la majorité des oppositions.
“Certains opposants ont objecté à l’idée de l’adoption des principes de Moscou au dernier moment sous des prétextes non convaincants, ce qui a surpris le médiateur russe”, a-t-il dit, soulignant que la délégation de la République Arabe Syrienne avait échangé les points de vue avec les délégations de l’opposition, mais elle n’avait pas écouté une position unifiée de la part des délégations des oppositions.
Et Jaafari de poursuivre : “Les nouvelles véhiculées sur une divergence entre la délégation de la République Arabe Syrienne et celle de l’opposition sont infondées”, soulignant que le désaccord était entre les délégations des oppositions.
Jaafari a dit : “Nous avons convenu avec les amis russes de tenir une autre rencontre consultative dont la date de la tenue sera définie ultérieurement”.
Il a en outre fait allusion à l’examen détaillé de la question du terrorisme, indiquant que les Russes avaient soutenu l’examen de ce sujet pour l’introduire ensuite aux principes de Moscou.
Jaafari a assuré que toutes les parties avaient condamné les attaques menées par “Israël” contre la Syrie et le Liban, appelant la communauté internationale à appliquer les résolutions contraignantes adoptées par le CS, notamment celles N°2170 et N°2178.
Il a souligné que la délégation du gouvernement et celles des oppositions avaient admis la présence d’un terrorisme étranger en Syrie et s’étaient mises d’accord sur la nécessité d’y faire face.
A. Chatta