New York-SANA/Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Bassam Sabbagh, a réitéré la nécessité de lever immédiatement l’embargo illégal imposé par les Etats-Unis et l’Union européenne au peuple syrien.
Lors d’une session du Conseil de sécurité, Sabbagh a indiqué que cet embargo représente une punition collective et un terrorisme économique qui nuit grandement aux efforts de l’Etat dans les domaines humanitaire et de développement, et affecte la capacité des Syriens à répondre à leurs besoins fondamentaux.
« La Syrie poursuit sa coopération constructive avec les agences des Nations unies et d’autres organismes pour améliorer la situation humanitaire et fournir des services dans tout le pays”, a-t-il fait savoir.
Il a affirmé que la coopération est menée conformément aux principes d’action humanitaire établis par l’Assemblée générale et aux normes et objectifs professionnels loin de la politisation et des diktats de certains gouvernements occidentaux.
Il a dénoncé les pratiques des forces d’occupation turques et de leurs outils terroristes qui avaient bloqué le passage de convois du Programme alimentaire mondial approuvés par le gouvernement syrien il y a plusieurs mois vers les villes de Saramada et Atareb, dans le nord-ouest de la Syrie.
Sabbagh a également fait référence au récent rapport du Secrétaire général dans lequel il avait confirmé qu’au cours de la période comprise entre janvier et juillet dernier, 1588 camions avaient traversé vers la zone syrienne al-Jazeera pour apporter une aide humanitaire, soit une moyenne de 227 camions par mois, contre 199 camions durant la même période en 2020.
« L’Organisation mondiale de la Santé a livré trois cargaisons via deux ponts aériens et un convoi terrestre, tout en fournissant une aide à des millions de Syriens dans tous les gouvernorats, y compris une aide alimentaire à quelque quatre millions huit cent mille personnes », a-t-il ajouté.
Il a indiqué que toutes ces réalisations n’auraient pas été possibles sans la coopération, les facilités et le soutien fournis par le gouvernement syrien.
Sabbagh a réitéré l’engagement de la Syrie à œuvrer pour faire parvenir l’aide de l’intérieur et son rejet du « mécanisme transfrontalier » politisé qui viole sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Il a ajouté que les mesures coercitives imposées par certains pays occidentaux à la Syrie avaient entraîné d’importantes pénuries de nourriture, de médicaments, de fournitures médicales, de carburant et d’électricité.
« L’amélioration de la situation humanitaire exige le plein respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que la fin de la présence militaire étrangère illégale et l’arrêt des crimes et des pratiques des forces d’occupation américaines et turques visant à perdurer la crise, à soutenir le terrorisme et à piller les richesses et les ressources économiques du pays », a-t-il ajouté.
Sabbagh a réaffirmé que la main de la Syrie est tendue pour s’engager dans une nouvelle phase de coopération et continuera de fournir des facilités aux Nations unies et à ses agences compétentes à la lumière de l’attachement total à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à la sécurité de la Syrie.
Raghda Bittar