Damas- SANA/Le secteur de l’industrie pharmaceutique en Syrie œuvre pour surmonter les défis imposés par les mesures coercitives occidentales et les effets de la guerre terroriste qui a visé le secteur industriel en général, tandis que les parties gouvernementales œuvrent pour soutenir cette industrie importante et attirer les investisseurs.
Le directeur général de l’Agence syrienne d’investissement, Madyan Diab a affirmé le souci de l’agence d’investissement d’assurer tous les besoins des usines, à savoir les matières de première nécessité pour produire les médicaments localement en proposant des opportunités d’investissement en coordination avec les Ministères de la Santé et de l’Industrie.
De même, Il a fait noter que le nombre des projets sanitaires, médicales et d’industrie pharmaceutique polarisée de 2017 jusqu’à 2020, avait atteint 17 projets, dont les coûts ont dépassé 16 milliards L.S., répartis dans les gouvernorats de la banlieue de Damas, puis à Lattaquié, et ensuite à Homs, Tartous, Soueidaa et Hama, ajoutant que 3 projets ont été exécutés à Lattaquié et à Tartous.
Dans une déclaration similaire, le président du Conseil scientifique pour les industries pharmaceutiques en Syrie, Rachid Fayçal, a affirmé qu’il y a de nombreuses difficultés qui visent le secteur de l’industrie pharmaceutique, notamment l’embargo injuste imposé à notre pays.
Il a fait noter que les usines des médicaments en Syrie assurent 90 pour cent environ des besoins du marché local par le biais de 70 usines qui sont actuellement en phase de production, répartis dans le gouvernorat de la banlieue de Damas, et ensuite à Alep, Homs, Hama, Tartous et à Lattaquié.
Il a souligné l’arrêt de la production en 10 usines après avoir été endommagées pendant la crise, disant : « Nous œuvrons en coopération avec les parties gouvernementales pour les aider à reprendre le travail ».
A.Saijary/ R.Fawaz