New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a affirmé que le projet de résolution franco-occidental soumis à la conférence des Etats parties de l’OIAC se contredit avec la CIAC, constitue un antécédent grave dans l’action de l’OIAC et vise à créer des prétextes en vue de perpétrer des actes hostiles à la Syrie et à encourager les réseaux terroristes à fabriquer de nouvelles « mises en scène » sur l’usage d’armes chimiques afin d’en accuser l’armée arabe syrienne.
Lors d’une séance informelle tenue par le Conseil de sécurité via la vidéoconférence, à l’initiative de la Russie sous le thème « amélioration du système de la non-prolifération et protection des pays en voie de développement des pressions », Sabbagh a fait savoir que les pressions exercées par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne pour créer la soi-disant « équipe d’identification et d’enquête » d’une manière illégale avant de couvrir ses pratiques non-professionnelles et de s’appuyer ensuite sur son rapport de tromperie en vue de soumettre un projet de résolution à la conférence des Etats parties de l’OIAC, font preuve de leur quête à viser la Syrie en transformant l’OIAC en une plateforme pour faire passer leurs politiques hostiles.
« L’émission d’un deuxième rapport « absurde » de cette équipe en ce temps-là avant la tenue de la Conférence des Etats parties démontre le contrôle de ces pays de l’action de l’OIAC », a-t-il dit, faisant noter que le projet de résolution franco-occidental constitue un antécédent dans l’action de l’OIAC et se contredit avec les textes de la CIAC », a-t-il précisé.
Sabbagh a affirmé que la Syrie rejette catégoriquement les accusations mensongères qui la visent et réitère son appel à tous les pays responsables au sein de la communauté internationale à œuvrer pour mettre fin à ces allégations falsifiées.
« Le vote contre le projet de résolution mentionné ne sera pas uniquement en faveur de la Syrie, mais aussi au profit de tous les Etats parties qui défendent les principes de la CIAC et les autres normes internationales », a-t-il fait noter.
Et Sabbagh de conclure : « La Syrie a adhéré volontairement à l’OIAC et s’est engagée à la coopération avec son Secrétariat technique pour fermer définitivement ce dossier en dépit des défis dus à la confrontation du terrorisme, des actes d’agression et des mesures coercitives et unilatérales ».
A.Ch.