Paris- SANA /Les participants à la conférence de l’Association d’amitié France-Syrie ont condamné les sanctions occidentales imposées à la Syrie, soulignant que la guerre terroriste à laquelle la Syrie a été soumise, ressemble à une mini-guerre mondiale comme résultat d’un conflit international, et que la Syrie a résisté au terrorisme.
Les participants à la conférence qui s’était tenue par vidéo via l’application de Zoom et comprenait environ 120 personnalités politiques et intellectuelles à l’occasion du dixième anniversaire de la guerre terroriste en Syrie, ont souligné que l’OTAN jouait un rôle très dangereux dans cette guerre et que la Syrie est victime d’une campagne militaire occidentale organisée, d’une campagne médiatique systématique et d’un embargo injuste.
Eric Dénécé, Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement a dit que ‘’Nous assistons en Syrie à une mini-guerre mondiale plus longue que les deux guerres mondiales, et que la Syrie est attaquée par tous ses voisins, mais elle a persisté sans que l’opinion publique mondiale se pose la moindre question sur la fermeté de l’État syrien.
Pour sa part, Caroline Galacteros, Présidente de Geopragma, a déclaré que ce qui s’est passé en Syrie exprime la colère occidentale face à son échec à mettre en œuvre la politique de l’OTAN dans la région et ses plans dangereux contre la Chine et la Russie, affirmant que Syrie paie le prix de la stratégie eurasienne et que l’avenir du peuple syrien n’a pas d’importance pour les États occidentaux.
Elle a critiqué le rôle français en Syrie, soulignant que Paris avait perdu sa crédibilité, la morale et les principes sur lesquels la Révolution française était basée, et ce, en soutenant des réseaux terroristes armés, précisant que la France n’a aucun intérêt moral, politique, stratégique ou militaire à participer à des stratégies internationales, mais elle fallait dès le début soutenir la légalité internationale, qualifiant la politique française de « stupidité stratégique ».
Pour sa part, l’ancien député Gérard Bapt, chef de l’Association d’amitié France-Syrie, a indiqué qu’à la suite des sanctions occidentales, les médicaments pour les maladies incurables en Syrie avaient été perdus, notamment pour le traitement contre le cancer, soulignant le manque de carburant, de l’électricité, de la nourriture, du lait infantile et du blé en raison de l’embargo, précisant que les forces d’occupation américaines avaient mis le feu dans les champs de blé à al-Jazira et y privé le peuple syrien de ses ressources naturelles. Il a, en outre, appelé à mettre fin immédiatement aux massacres collectifs.
A.Saijary/ R.Bittar