Genève-SANA/ La Syrie a réaffirmé que la guerre du terrorisme takfiriste et la guerre du terrorisme économique, représenté par les mesures coercitives unilatérales imposées contre elle, constitue les facteurs principaux de la souffrance humanitaire et du déplacement coercitif des Syriens, insistant sur l’importance de soutenir les efforts du gouvernement syrien visant à répondre à la situation humanitaire dans ce pays et à faciliter le retour des déplacés loin de toute politisation de ce dossier.
Dans un communiqué qu’il a lu devant le comité exécutif au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Genève, l’ambassadeur permanent de la Syrie au bureau de l’ONU et des autres organisations onusiennes, Hussam Eddine Ala, a fait noter : « La République arabe syrienne a affirmé que l’occupation israélienne poursuit d’être la cause principale de la souffrance du déplacement coercitif d’un demi-million de Syriens au Golan syrien occupé et des millions de réfugiés palestiniens privés de leur droit de regagner leur Patrie simultanément avec les actes d’agression, l’occupation étrangère, le terrorisme dirigé par l’étranger et les mesures coercitives unilatérales qui étaient pendant les dernières années des facteurs principaux des crises humanitaires dans la région ».
L’ambassadeur Ala a réclamé à nouveau de soutenir les efforts du gouvernement syrien pour répondre à la situation humanitaire en Syrie et pour faciliter le retour des personnes déplacées, loin de toute condition politique que les pays donateurs œuvrent pour l’imposer à l’action des agences humanitaires internationales.
L’ambassadeur Ala a souligné que la poursuite des efforts du gouvernement syrien, malgré l’embargo, pour faire retourner la vie normale, réhabiliter les infrastructures, le retour des établissements de service dans des zones que l’armée arabe syrienne avait libérées du terrorisme et l’adoption de mesures juridiques et administratives afin de faciliter le retour des personnes déplacées et assurer leurs besoins de première nécessité avaient contribué au retour de plus de deux millions de personnes déplacées de l’intérieur et de l’extérieur de la Syrie à leurs zones.
Il a critiqué les obstacles que certaines parties et institutions internationales mettent en place pour entraver ces efforts pour servir des agendas politiques qui manipulent la souffrance humanitaire des Syriens et œuvrent pour politiser la réponse humanitaire par le biais de conférences tenues en absence du gouvernement syrien et pour justifier l’imposition des mesures coercitives unilatérales et pour créer des obstacles et des prétextes devant le retour des Syriens déplacés à leur Patrie.
R.F.