Genève – SANA / Le Conseil International pour le soutien aux procès équitables et aux droits de l’Homme (ICSFT) a réitéré son refus des mesures économiques unilatérales imposées par les Etats-Unis et l’UE à la Syrie, affirmant que ces mesures constituent une violation flagrante des chartes internationales et un crime contre le peuple syrien.
Dans un communiqué publié lors de la 45e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève, l’ICSFT a fait savoir que les sanctions économiques coercitives occidentales avaient affecté la vie du peuple syrien et l’économie du pays, ainsi que les secteurs de santé et pharmaceutique à l’ombre de la propagation de covid-19.
Il a indiqué que dans le cadre de la 45e session du Conseil des droits de l’Homme, une résolution a été adoptée insistant que les mesures coercitives unilatérales s’opposent au droit international et humanitaire et à la charte de l’ONU.
Il a exprimé sa vive inquiétude devant les impacts de ces sanctions sur les droits de l’Homme.
Le communiqué souligne aussi qu’un groupe d’experts indépendant dans les droits de l’Homme, affiliés à l’ONU avaient appelé les pays à lever ou à alléger les sanctions pour permettre aux pays et aux sociétés endommagés à avoir les approvisionnements vitaux pour lutter contre la pandémie de covid-19.
« Les sanctions imposées au nom des droits de l’Homme tuent en fait les gens et les privent de leurs droits essentiels, dont celui à l’hygiène et à la nourriture », a dit le communiqué.
Il a appelé les pays membres et les agences concernées de l’ONU à prendre des mesures tangibles pour annuler les mesures coercitives et pour ne pas utiliser les mesures économiques ou politiques pour exercer des pressions sur d’autres pays.
Il a appelé le Conseil des droits de l’Homme et les instances de l’ONU à prendre des mesures sur le terrain pour s’en finir avec ces sanctions et éviter leurs impacts catastrophiques.
L.A.