Damas-SANA / Le ministère des AE et des Expatriés a condamné avec les termes les plus sévères le crime permanent perpétré par le régime turc qui avait coupé l’eau à plus d’un million citoyens syriens dans la ville de Hassaké et dans ses environs, affirmant que la coupure d’eau pour en priver les citoyens constitue un « crime de guerre » et un « crime contre l’humanité » conformément au droit humanitaire international, y compris les conventions de Genève relatives à la situation des civils au temps de guerre.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère a dit : « Le régime turc et ses agents, soutenus par l’administration américaine, ont utilisé l’eau comme arme de guerre contre les civils syriens en coupant l’eau potable à partir de la station de pompage d’eau à Alouk pour plus de 16 fois durant les derniers mois ».
Le ministère a précisé que l’Etat syrien, les responsables du gouvernorat de Hassaké et les organisations humanitaires ont honnêtement a assumé leurs responsabilités face à cette catastrophe dans le but d’assurer l’eau potable aux citoyens, faisant noter que les besoins dépassent toutes les prévisions et les capacités à cause de l’occupation turque et américaine des région nord et est de la Syrie.
« La République arabe syrienne avertit contre la poursuite de cette catastrophe et met en garde les parties qui prétendent l’attachement au droit humanitaire international et à la vie des civils contre les répercussions de la poursuite de l’usage d’eau comme arme de guerre, surtout que la vie de nombreux habitants de Hassaké est sérieusement menacée », a-t-il fait noter.
A.Ch.