Damas-SANA / Le Conseil des ministres a examiné toutes les mesures nécessaires pour faire face au coronavirus prises par les gouvernorats et les régions, dans le cadre du suivi permanent de l’évolution de la pandémie aux niveaux régional et international.
Lors d’une séance tenue aujourd’hui sous la présidence du président du Conseil, Imad Khamis, le Conseil a écouté un exposé présenté par le ministre de la Santé, Dr Nizar Yazji, sur l’état de préparation des lieux de confinement et d’isolement dans les gouvernorats.
Le Conseil a adopté le protocole thérapeutique du virus Corona dans les hôpitaux publics, privés et militaires, sur lequel l’équipe consultative technique avait travaillé depuis les premiers jours de l’apparition du virus dans le but d’organiser le travail et de traiter les cas confirmés.
Le Conseil a donné son accord sur une récompense financière mensuelle au personnel de la santé travaillant directement dans la confrontation de la pandémie dans les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de la Défense, en signe d’appréciation de leurs efforts déployés au cours de cette phase pour faire face à la pandémie.
Le Conseil a exprimé son soutien à toutes les initiatives du secteur privé dans la confrontation du virus, dont la fabrication de respirateurs avec des expériences nationales, et décidé de former un groupe de travail groupant les ministères de la Défense, de la Santé, de l’Enseignement supérieur, de l’Industrie et du Centre de recherche sur l’énergie atomique pour fournir le soutien technique nécessaire à de telles initiatives et les exploiter de manière optimale.
Dans une déclaration aux journalistes, la ministre des Affaires sociales et du Travail, Rima Kadri, a indiqué qu’une « chaîne numérique » sera annoncée dans les prochains jours sur le site web du ministère pour recevoir les demandes des travailleurs qui avaient perdu leur emploi, en particulier les professions les plus touchées et les moins rémunérées, et tous les cas humanitaires concernant les personnes âgées qui ne reçoivent pas d’aide ou les familles qui ont deux personnes handicapées ou plus.
R.Bittar