New York-SANA/ L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Dr Bachar Jaafari, a affirmé que la Syrie lutte contre le terrorisme sur ses territoires et continuera de faire face à l’agression turque soutenant le terrorisme, de protéger ses citoyens, de défendre son unité, de s’attacher à sa souveraineté et à sa décision nationale indépendante, appelant le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et à mettre fin aux aventures du régime d’Erdogan qui menacent la paix et la sécurité régionales et internationales.
Lors d’une séance extraordinaire tenue aujourd’hui par le Conseil de sécurité sur la situation à Idleb, Jaafari a appelé, “les pays qui ont convoqué cette séance, à répondre aux questions sur la présence des forces turques sur les territoires syriens et si elle s’agit d’une agression militaire et d’un acte d’occupation ou pas?.. et si les tentatives du régime turc de turquiser les territoires syriens qu’elle occupe, de changer les noms de ses places et de ses rues en noms turcs, d’imposer des méthodes d’études turcs à nos enfants et de piller nos richesses, nos ressources et nos antiquités, sont des actions légales en vertu du droit international ou pas?”.
Jaafari a souligné que l’accord de Sotchi sur Idleb, conclu le 17 septembre 2018 a affirmé la nécessité de l’engagement du régime turc à retirer les groupes armés et les réseaux terroristes, dont le réseau “Front Nosra” et les entités qui leur sont affiliées, du gouvernorat d’Idleb et de certaines parties des deux banlieues d’Alep et de Hama.
Jaafari a indiqué qu’en dépit des demandes de la Syrie, de ses amis et d’autres pays au régime turc de remplir ses obligations dans les délais fixés par les accords d’Astana et l’accord de Sotchi, le régime d’Erdogan, qui est en dehors de la légalité internationale, a renié ses obligations et exploité, avec les réseaux terroristes qui leur sont affiliés, les accords de désescalade pour renforcer leurs capacités et leur présence dans les régions syriennes avoisinantes de la Turquie.
Jaafari a souligné que le régime d’Erdogan avait transformé les points d’observation turcs se trouvant à l’intérieur des territoires syriens, qui étaient destinés à imposer une surveillance sur les actions des terroristes, à les empêcher de poursuivre leurs crimes terroristes et à interdire les attaques contre les positions de l’armée arabe syrienne et les centres des forces russes, en des chambres d’opérations et en points d’appui et de soutien aux réseaux terroristes.
Jaafari a souligné que la Syrie, à partir de son devoir national et constitutionnel, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité concernant la lutte antiterroriste et en exécution des accords d’Astana et de l’accord de Sotchi, avait lancé, en collaboration avec ses alliés, une opération militaire précise visant à débarrasser les habitants d’Alep et d’Idleb de la criminalité des réseaux terroristes et à rétablir l’autorité de l’État et du droit dans les zones que le réseau terroriste du “Front Nosra” avec des éléments du réseau terroriste “Daech” contrôlent, révélant que les opérations de l’armée arabe syrienne et de ses alliés ont jusqu’à présent réussi à libérer de vastes zones et de plus de 140 localités et villages du contrôle des terroristes.
Jaafari a affirmé que la Syrie rejette catégoriquement l’usage du régime criminel d’Erdogan les civils syriens comme moyen de faire pression sur les pays européens et de les extorquer pour faire impliquer l’OTAN dans ses aventures enfantines et pour que la Turquie obtienne des facilitations pour rejoindre l’Union européenne.
D.H.