Damas/La Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux s’est ouverte aujourd’hui à l’hôtel de Dama Rose à Damas avec la participation de personnalités politiques, religieuses, culturelles et sociales de 25 pays arabes et occidentaux.
Dans son allocution de circonstance prononcée à l’ouverture de la conférence, le président du Conseil des ministres, Dr Waël Halaqi, a affirmé que la Syrie, peuple, armée et gouvernement, font face aujourd’hui aux gangs terroristes les plus dangereux, Daech, front al-Nosra et le front islamique, qui sont autorisés de faire toute chose, y compris la destruction de l’infrastructure et la perpétration des crimes les plus horribles.
Il a indiqué que l’accueil par la Syrie de la conférence fait partie des efforts qu’elle déploie il y a quatre ans au niveau de l’affrontement des deux phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme religieux, précisant que la Syrie avait mis en garde, dès le début de la crise, ceux qui alimentent les terroristes et l’extrémisme en fonds et armes, que le terrorisme sera de retour à tout le monde.
Dr Halaqi a indiqué que le peuple syrien aspire à l’avenir et va en sa direction avec plus de détermination et de confiance partant du fait que les religions et les régimes politiques s’étaient trouvés pour le servir.
Il a réaffirmé que le gouvernement syrien poursuivra la lutte contre le terrorisme là où il se trouve sur le territoire syrien et assurera les impératifs du peuple syrien d’une façon qui lui garantit la vie digne et sûre.
Dr Halaqi a précisé que le terrorisme international est un problème mondial dangereux qui menace la sécurité et la paix et qui implique à la communauté internationale d’assumer sa responsabilité étant donné que le terrorisme internationale n’exclut un peuple ou une région mais il compromet le monde tout entier.
La Conférence sur la lutte contre le terrorisme considèrent les sanctions économiques imposées à la Syrie d’ illégales
Les participants à la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux ont examiné hier soir deux axes relatifs au terrorisme et à la souveraineté nationale et l’illégitimité des sanctions économiques unilatérales imposées à la Syrie.
Dans le cadre de l’axe du terrorisme et la souveraineté nationale, les participants ont estimé que le terrorisme est ”un système intégral basé sur la pensée wahhabite, takfiriste et extrémiste, et sur le terrorisme politique, économique, médiatique, psychique, militaire et électronique, pratiqué par les pays occidentaux et les ennemis de la Syrie contre elle”.
Ils ont ajouté que le terrorisme est un projet impérialiste sioniste qui vise les politiques, les esprits, les nations et les projets patriotiques et nationaux via leurs outils des organisations, tels que ”al-Qaïda”, ”le Front Nosra” et ”Daesh”.
”Le terrorisme sioniste est l’un des piliers les plus importants du terrorisme et il vise à réaliser les ambitions sionistes et à mettre en œuvre ses plans dans la région”, ont-ils indiqué.
En ce qui concerne l’axe de l’illégitimité des sanctions imposées à la Syrie, les participants ont fait noter que les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis et l’Union européenne à la Syrie sont illégales et inhumaines et elles laissent de graves répercussions sur la vie des citoyens, citant les crimes de destruction des infrastructures et d’installations industrielles, commis par les mercenaires qui sont entrées en Syrie et appelant à lever toutes les sanctions injustes imposées à ce pays.
”Les pays occidentaux et les Etats-Unis utilisent les sanctions économiques comme moyen pour faire soumettre les Nations et un outil contre les civils eau nom de la liberté et la démocratie”, ont révélé les participants.
Les interventions des participants ont fait savoir que le terrorisme est principalement lié aux intérêts économiques, ce qui est évident via le ciblage et la destruction systématiques de l’infrastructure et les forces productives et économiques en Syrie, et que le recours aux sanctions économiques est un moyen de faire pression sur les pays sous de faux titres, tel que la protection des droits de l’homme.
Ils ont de conclure: “Les sanctions injustes imposées par les États-Unis et l’Union européenne à la Syrie constituent une grave violation de la Charte des Nations unies, des lois et des normes internationales, des droits humains, du droit des peuples à l’autodétermination et de la souveraineté nationale.
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