New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari a réaffirmé que le rétablissement de la sécurité et de la stabilité complètes en Syrie nécessite le traitement des défis terroristes principaux, soulignant que certains pays tentent d’entraver les opérations de l’armée arabe syrienne contre le terrorisme à Idleb et Alep dans l’objectif de remonter le moral des terroristes.
Lors d’une séance du Conseil de sécurité sur la situation politique en Syrie, Jaafari a indiqué que le réseau terroriste du Front Nosra, branche d’al-Qaïda en Syrie, et les entités terroristes qui leur sont affiliées et qui comprennent des dizaines de milliers de terroristes étrangers, contrôlent la majorité du gouvernorat d’Idleb et poursuivent leurs attaques contre les régions voisines et les positions de l’armée arabe syrienne.
Il a ajouté que la Syrie avait choisi la solution politique et lui avait donné le temps nécessaire et qu’elle avait toujours pris au sérieux toutes les initiatives d’« accalmie», y compris les ententes d’Astana et de Sotchi.
Jaafari a souligné que neuf ans après le début de la crise en Syrie au cours de laquelle quatre envoyés spéciaux du Secrétaire général avaient alterné, chacun d’eux a tenté de trouver une solution à la crise, mais ils ont échoué dans leur mission en raison du fait que le pouvoir l’emporte sur la loi pour réaliser leurs propres agendas, tout en faisant fi des dispositions de la Charte et des principes du droit international.
Jaafari a précisé que certains pays continuent d’utiliser toutes les « armes de mensonge » prohibées au niveau international, et répètent les mêmes actions intrusives pour déstabiliser les pays de la région au Moyen-Orient au lieu de revoir leurs actions et leurs positions et de réformer leurs politiques.
Jaafari a indiqué que l’annonce par l’Administration américaine des articles du soi-disant « deal du siècle » est un acte unilatéral et une agression contre les Nations unies elles-mêmes, « ce qui constitue une violation flagrante du droit international et de la Charte de l’ONU qui confirment la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne des territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien occupé, et le retrait israélien jusqu’à la ligne du 4 juin 1967 », a-t-il affirmé.
Jaafari a enfin indiqué que celui qui pense à répéter ce qu’il avait eu lieu dans la région après la Première et la Seconde Guerre mondiales doit savoir que son plan sera voué à l’échec grâce à la volonté du peuple syrien.
R.Bitar