La délégation nationale quitte le siège de l’ONU pour ne pas avoir reçu de réponse sur sa proposition concernant l’ordre du jour 

Genève-SANA/La délégation nationale au sous-comité issu du comité élargi chargé de débattre la constitution a quitté aujourd’hui le siège des Nations unies à Genève pour ne pas avoir reçu de réponse sur sa proposition concernant l’ordre du jour, car il était prévu de tenir le 2ème round des réunions.

Des sources proches des travaux du comité chargé de débattre la constitution a indiqué que la délégation nationale avait proposé un ordre du jour pour les débats du comité intitulé “Piliers nationaux intéressant le peuple syrien”.

Les sources ont indiqué que les piliers contiennent des points nationaux qui servent de base pour les travaux du Comité dans son ensemble.

Après des discussions avec l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pederson, pour se mettre d’accord sur l’ordre du jour, des sources proches du comité ont indiqué que la délégation nationale avait quitté le siège des Nations unies pour ne pas avoir reçu de réponse concernant sa proposition.

La déléguée de l’Agence Sana a indiqué que le comité ne tiendra pas aujourd’hui de séances après le départ de la délégation nationale, précisant qu’il y a des informations sur la possibilité de les tenir demain.

Dans une déclaration à l’Agence Sana, le membre de la délégation de la société civile, Issam Zaibaq, a déclaré vouloir un ordre du jour clair qui insiste sur les constantes nationales, à savoir l’armée arabe syrienne, la condamnation de toute agression, turque, américaine ou israélienne, contre les territoires syriens, et le fait de s’accorder sur le droit légal de l’Etat à défendre le sol du pays, « et ce, avant de discuter de l’amendement ou de la réforme de la constitution », a-t-il précisé, ajoutant que l’autre partie refuse toujours ces constantes.

Pour sa part, Mays Kreidi, a indiqué que l’autre partie avait rejeté l’existence d’une base de dialogue national, qui devrait être syro-syrien. « Quiconque reçoit des signaux d’autres pays devrait le dire franchement. Nous voulons établir une constitution syrienne pour les Syriens, et non sur l’humeur des interventions internationales”, a-t-elle fait savoir.

« Nous sommes des partisans du dialogue et nous sommes venus aujourd’hui pour le faire. Nous poursuivrons l’affaire jusqu’à la fin, mais la partie qui veut mener le dialogue au nom d’un autre pays doit se présenter ouvertement », a-t-elle conclu.

 

 

R.Bittar

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