Genève-SANA/ Le chef de la délégation soutenue par le gouvernement syrien dans le comité chargé de débattre la constitution, Ahmad Kuzbari, a affirmé que l’action du comité se concentre sur le débat d’une réforme constitutionnelle qui pourrait être l’amendement de certains articles de la constitution actuelle, mais il est, en même temps, ouvert à l’élaboration d’une nouvelle constitution à condition qu’elle réalise tous les objectifs de l’Etat syrien, préserve les constantes nationales et obtienne l’admission du peuple syrien.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui à Genève au terme des réunions du sous-comité chargé de débattre la constitution, Kuzbari a indiqué que la délégation soutenue par le gouvernement syrien avait tenté, dès le début des réunions, de créer une plateforme commune avec les autres parties qui se base sur les constantes nationales, notamment la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que la poursuite de la lutte contre le terrorisme.
Kuzbari a fait savoir que la délégation soutenue par le gouvernement syrien croit que tout Syrien patriotique rejette l’occupation de n’importe quelle partie des territoires syriens et le contrôle des ressources de son pays, ajoutant que tout Syrien patriotique appelle à lever les mesures économiques coercitives et unilatérales imposées au peuple syrien.
Kuzbari a souligné qu’il y a une concordance remarquable sur la question relative à la lutte antiterroriste, ainsi qu’une concordance internationale, « c’est pourquoi elle peut être mise comme une idée et élaborée dans un article dans la constitution », a-t-il précisé.
« L’action du comité chargé de débattre la constitution fait partie du volet de règlement politique de la crise », a-t-il dit, faisant savoir que l’acceptation ou bien le rejet du sujet du terrorisme par les autres parties n’interdit pas à la délégation soutenue par le gouvernement syrien d’avancer ce sujet fondamental pour le peuple syrien qui souffre du terrorisme depuis 9 ans.
Et Kuzbari de conclure : « La délégation soutenue par le gouvernement syrien est une délégation juridique et technique, elle n’est pas une délégation politique et elle venue à Genève avec sérieux et avec la boussole de la Syrie des constantes nationales, desquelles elle ne dévie point quelle que soit l’autre patrie ».
R.F. / A.Ch.