Les ministres des Affaires étrangères des pays garants d’Astana réitèrent leur engagement à la souveraineté et à l’unité des territoires syriens

Genève-SANA /Les ministres des Affaires étrangères des pays garants du processus d’Astana, à savoir la Russie, l’Iran et la Turquie, ont réitéré leur engagement à la souveraineté et à l’unité des territoires syriens et à la de la lutte contre le terrorisme en Syrie.

Un communiqué commun publié au terme de la réunion entre les ministres des affaires étrangères, russe, Serguei Lavrov, iranien, Mohamad Javad Zarif et turc Mevlut Cavusoglu, à Genève, souligne l’engagement des trois pays à l’unité des territoires syriens et à la poursuite de la lutte antiterroriste sur ces territoires jusqu’à l’élimination définitive de ce phénomène, et leur refus de tout agenda séparatiste visant à porter atteinte à l’unité des territoires syriens.

Les trois ministres ont accueilli favorablement le début de l’action du comité chargé de débattre la constitution à Genève, affirmant que son action doit être loin de toute intervention étrangère ou des calendriers déjà imposés.

Ils ont réaffirmé leur plein soutien aux efforts déployés par l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen.

Les trois ministres ont souligné que le lancement de ‘l’action du comité chargé de discuter de la Constitution confirme qu’il n’y a pas de règlement militaire pour la crise en Syrie.

Le communiqué appelle, enfin, la communauté internationale à augmenter les assistances octroyées aux syriens sans conditions préalables et à contribuer au retour des personnes déplacées à leurs pays.

Dans le même contexte, Le ministre russe des AE a affirmé que les ministres des pays garants « la Russie, l’Iran et la Turquie » réitèrent leur engagement à la souveraineté, l’unité et l’intégrité des territoires de la Syrie.

Dans une conférence de presse tenue à Genève, Lavrov a indiqué que les pays garants affirment que l’action du comité chargé de débattre la constitution doit se dérouler loin de toute intervention étrangère et de l’imposition de calendrier.

Il a ajouté que l’usage des ressources naturelles d’un pays quiconque est injustifiable et que Washington doit s’y engager.

De son côté, le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif, a assuré qu’il n’y a pas de règlement militaire de la crise en Syrie, soulignant que l’action du comité chargé de débattre la constitution est un pas sur la voie du règlement politique de la crise.

« C’est au peuple syrien seul de décider de l’avenir de son pays loin de toute intervention étrangère », a-t-il dit.

Il a fait noter que les pays garantissant le processus d’Astana doivent garantir l’interdiction de toute intervention étrangère dans le travail du comité chargé de débattre la constitution.

Bulletin français

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