Damas – SANA / Le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, a examiné aujourd’hui avec l’émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, les mesures relatives aux préparatifs de la 1ère réunion du comité chargé de discuter de la constitution, prévue la fin d’octobre en cours à Genève.
Les deux parties ont affirmé l’importance de la coordination continuelle pour garantir le succès de l’action du comité précité et surmonter toutes les éventuels obstacles.
Elles ont affirmé que l’action du comité chargé de discuter de la constitution et la direction de ses travaux appartiennent aux Syriens eux-mêmes sans aucune intervention étrangère.
Les deux parties ont abordé les derniers développements au nord-est de la Syrie et leurs répercussions sérieuses sur l’action dudit comité et sur le processus politique.
Al-Mouallem a souligné la poursuite de l’affrontement par la Syrie des réseaux terroristes et des forces agressives, affirmant que la protection du peuple syrien est une mission de l’Etat syrien et de l’armée arabe syrienne et que le comportement agressif d’Erdogan dévoile les convoitises expansionnistes de la Turquie dans les territoires syriens.
«Ce comportement, qui est injustifiable, menace sérieusement l’action du comité chargé de discuter de la constitution et le processus politique et perdure la crise en Syrie», a dit al-Mouallem, qui a insisté sur la détermination de la Syrie à affronter l’agression turque par tous les moyens légitimes.
Pour sa part, Pedersen a fait un exposé sur les résultats de ses rencontres et ses contacts relatifs à la Syrie et au lancement de l’action du comité chargé de discuter de la constitution, exprimant sa disposition à faire tout dans le cadre de sa mission déterminée conformément aux règles de l’action dudit comité auxquelles on a convenu.
Pedersen a exprimé l’inquiétude de l’ONU et du secrétaire général devant les derniers développements au nord-est de la Syrie et de leurs séquelles humanitaires sérieux, appelant à l’arrêt immédiat des actes hostiles et au rejet des actes qui exposent les civils et les efforts déployés sur le processus politique au danger et qui portent atteinte à la souveraineté de la Syrie.
L.A.